Contact :
infos@sticef.org
|
À propos de l'article de Alain-Marie Bassy, un point de
vue québécois
Thérèse Laferrière, Christine Hamel et Sylvie Barma
(ULaval), Stéphane Allaire (UQAC), Alain Breuleux (McGill) et Sandrine
Turcotte (UQO), chercheurs au CRIRES, Josée Beaudoin et Vincent Tanguay
(CEFRIO), Linda Saint-Pierre (CTREQ)
Ce bref article, issu de la réaction francophone non
française demandée par la rédaction de la revue, ne peut
être lu indépendamment du texte de A.-M. Bassy.
Alain-Marie Bassy présente une analyse systémique susceptible
de répondre aux interrogations de leaders éducatifs sur la lenteur
que connaît l’adoption de l’innovation, reflet de nombre de
résistances au changement non-perçu comme nécessaire ou,
plutôt, de l’absence de conditions favorables, s’agisse-t-il
des outils numériques ou des pratiques pédagogiques et
organisationnelles qu’ils servent ou entraînent, dans les
systèmes éducatifs francophones et autres. Nous retenons les cinq
pistes de réflexion suivantes soumises par Bassy car elles trouvent
écho au Québec : a) le modèle industriel
(technologies, coûts de production) en évolution rapide ; b) le
modèle de gouvernance : prééminence de
l’État, centralisation et prescription ; c) le modèle
social de l'École : de Jules Ferry au numérique, la mise en
cause des dogmes ; d) le modèle pédagogique : les
missions et le service de l'enseignant, immuables? e) le modèle
éditorial et commercial : de l'imprimé au numérique,
continuité ou rupture ? Notre réaction est ancrée dans
les travaux que nous menons en tant que membres du Centre de recherche et
d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES, crires.ulaval.ca)
dont l’activité vise l’innovation sous
l’éclairage, entre autres, du modèle d’Engeström (Engeström, 1987) ; (Engeström, 2010),
en tant que membres du CEFRIO (cefrio.qc.ca),
centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations
à l’aide des TIC, ou du CTREQ (ctreq.qc.ca), centre qui a pour mission de
promouvoir l'innovation et le transfert de connaissances en vue
d’accroître la réussite éducative du Québec.
Chez nous, les systèmes éducatifs
(francophone et anglophone) demeurent plutôt centralisés
c’est-à-dire sous la gouverne d’un seul régime
pédagogique pour les ordres d’enseignement
préscolaire-primaire et secondaire et dont les règlements sont
sous l’autorité du ministère de l’Éducation, du
Loisir et du Sport même si des efforts de décentralisation se
produisent depuis 1997, une réforme de l’éducation ayant
pris place et donné naissance à une dévolution de pouvoir
vers des conseils d’établissement rendant décisionnelle la
participation des parents des élèves fréquentant un
même établissement. En ce qui a trait à
l’évaluation des apprentissages, le Ministère s’est
gardé les épreuves uniques à la fin du secondaire et qui
mènent à l’obtention du diplôme d’études
secondaires. Il émet des directives concernant le bulletin scolaire et la
nature et la fréquence de l’information qui doit être
transmise aux parents. Le Ministère a aussi la responsabilité
d’approuver une liste de manuels scolaires des maisons
d’édition. Cependant le choix de tel ou tel manuel revient à
l’établissement. Le deuxième élément de
centralisation c’est la convention collective de travail identique
pour les enseignants en ce qui a trait aux salaires, à la
sécurité d’emploi, au régime de retraite et à
la charge de travail. Les autres éléments ayant trait à
l’embauche du personnel scolaire, à l’affectation des
enseignants, à la tâche des enseignants, à
l’évaluation des enseignants, au perfectionnement, au calendrier
scolaire sont laissés aux autorités locales,
c’est-à-dire les commissions scolaires. Enfin, les commissions
scolaires constituent à proprement parler un gouvernement local où
sont élus des commissaires d’école. Les commissions
scolaires ont un pouvoir de taxation sur le territoire qu’elles
desservent.
La plus récente réforme de l’éducation, qui
faisait suite à des États généraux tenus au milieu
des années 90 au cours desquels avaient été
exprimées, entre autres, de nouvelles attentes sociales issues des
possibilités d’usage du numérique, a provoqué des
tensions d’importance impliquant les décideurs, les universitaires
et les praticiens de terrain. Néanmoins, un nouveau curriculum est
entré en vigueur au début des années 2000. Toutefois,
c’est en matière d’évaluation de compétences
(entendre compétences disciplinaires et transversales) que le frein
principal s’est activé, rapidement suivi par une importante
résistance, entre autres, de la part d’une majorité de
parents et d’enseignants, à l’évaluation
critériée de compétences disciplinaires ! Cette
résistance n’était pas sans refléter des valeurs
chères en matière de reddition de compte, mais
l’énergie qu’elle recelait n’a pu alors être mise
au service d’une transformation pourtant bien nécessaire.
Était-ce une question de « timing » ? Plus
encore, partant de l’agenda de recherche proposé par Shepard (Shepard, 2000) alors qu’elle était présidente de l’American
Educational Research Association (AERA) et que le numérique faisait jour,
agenda axé sur un renouvellement massif des méthodes
d’évaluation des apprentissages et s’étendant sur
plusieurs années, faut-il réaliser que, depuis, bien peu de chemin
a été parcouru ?
En amont d’une évaluation des apprentissages qui permettrait de
bien cerner les résultats de l’instauration de nouveaux processus
en salle de classe, soit le « retour sur
l’investissement », il faut reconnaître, avec Thibert (Thibert, 2012) et d’autres, que l’évolution des pédagogies vers des
pratiques davantage susceptibles de tenir compte des ressources
numériques disponibles en classe et hors classe n’est pas non plus
au rendez-vous. La formation initiale et continue des enseignantes et des
enseignants, souventes fois interpellée en tant que facteur
déterminant, est elle-même aux prises avec de fortes oppositions de
perspectives quant au rôle de l’enseignant. Faute de résoudre
les inévitables tensions qui ne peuvent manquer de surgir devant une
transformation de l’ampleur comme celle que Bassy (2012) esquisse,
l’écran fait écran et l’on focalise souvent sur
l’aspect instrumental et technique bien davantage que sur la
pédagogie et l’organisation de l’environnement de travail de
l’enseignant, de l’élève.
Concernant le modèle industriel (technologies, coûts de
production) en évolution rapide
Alors que l’élève
québécois pourrait utiliser son cellulaire, sa tablette ou son
ordinateur portable pour aller sur Internet en salle de classe, on lui demande
plutôt de laisser de tels outils dans son casier, à
l’entrée de la classe, voire au bureau de la direction
d’établissement. Pourtant, les ordinateurs fournis par
l’école sont parfois désuets ou sont situés dans un
laboratoire loin de l’action quotidienne de la classe. S’il est
possible pour l’enseignant de voir la page web sur laquelle
l’élève s’arrête lorsqu’il utilise un
appareil de l’établissement, un tel contrôle devient
pratiquement impossible s’il s’agit de l’appareil mobile de
l’élève. La porte de classe ou de l’école
franchie, celui-ci retourne à ses habitudes de navigation. Bientôt,
l’écran flexible se popularisera, et à côté
d’objets numériques sur lequel il portera son regard
apparaîtra de l’information (réalité
augmentée). Comme le souligne Bassy, nous assistons à une
évolution rapide des technologies mais, à l’école, le
mode organisationnel dominant, celui du « faire (et de
l’apprendre de) la même chose en même temps », en
ralentit l’adoption. Les potentialités des premières
étant en dissonance par rapport au modus operandi des seconds, un
filtre technologique s’opère à l’entrée de la
classe, contribuant ainsi au maintien d’un statu quo, voire
d’un surplace pédagogique. Alors que des considérations
économiques suffiraient pour ne plus exiger que tous soient
équipés du même « hardware/software »
pour une activité de classe, des considérations
pédagogiques et sociales entrent aussi en ligne de compte. Le concept de
saturation (Dorey, 2012),
soit une offre logicielle suffisamment large alors que son utilisation ne peut
occuper qu’une partie minime du temps de travail des élèves,
et l’avertissement de Collins et Halverson (Collins et Halverson, 2009) à propos de la rupture potentielle de cohésion sociale si les
acteurs de l’éducation formelle ne deviennent pas proactifs en
matière d’utilisation de ressources numériques
« performantes », permettent de soulever une première
tension qu’il nous faudra au Québec résoudre au plus
tôt et pour laquelle il importera de demeurer vigilant puisqu’il y a
fort à parier que l’évolution technologique (entendre
« hardware/software ») va se poursuivre.
Le modèle de gouvernance : prééminence de
l’État, centralisation et prescription
Un plan numérique pour le Québec est
vivement promu, sinon attendu. Entre-temps, pourvoir les classes des
écoles primaires et secondaires d’un espace numérique
(entendre le tableau numérique interactif, TNI) est
l’opération amorcée. De plus, la Direction des ressources
didactiques du ministère de l’Éducation, du Loisir et
du Sport (MELS) a constitué depuis plusieurs années, en
concertation avec les commissions scolaires du Québec, un réseau
de personnes-ressources au service du personnel scolaire dans les écoles
du Québec (RÉCIT, recit.qc.ca).
Du lieu de sa classe, toutefois, l’enseignant demeure libre d’y
avoir recours ou non. Une initiative venue d’en haut (2002), L’école éloignée en réseau (eer.qc.ca), a renforcé, mais de
manière bien inégale, la capacité d’innovation
à tous les paliers du système éducatif francophone
québécois. L’initiative visait à mettre en œuvre
une formule alternative à la fermeture de petites écoles rurales
par la voie de l’enrichissement de l’environnement
d’apprentissage au moyen des TIC, et chacune des commissions scolaires qui
avaient de petites écoles sur son territoire était libre d’y
participer ou non. C’est une innovation axée sur la collaboration
entre enseignants, élèves et classes pour la réalisation
d’activités et de projets d’apprentissage en réseau
par l’usage de deux plateformes numériques, l’une pour le
discours écrit et l’autre pour le discours oral. Le dispositif
sociotechnologique est en voie d’institutionnalisation (Beaudoin et Inchauspé, 2009) ; (Laferrière et al., 2011) même si, somme toute, nombre d’enseignants ne collaborent
guère ou peu. Ici, la tension entre « enseigner aux
élèves de sa classe » et « enseigner à
des élèves d’une autre classe » demeure pleine et
entière. La formule connaît des développements ailleurs dans
le monde francophone et, chez nous, la vision de L’école en
réseau, que les concepteurs de l’ÉÉR cherchent
à partager, devra faire face à des défis
pédagogiques et organisationnels comme ceux auxquels il est fait allusion
ci-dessus et ci-dessous. Ces défis renvoient à la transformation
de la culture administrative, réglementaire et syndicale qui fonde depuis
plusieurs décennies le système éducatif
québécois. Aussi, institutionnaliser l’innovation dans ce
système requiert à la fois consensus entre les parties,
volonté politique et leadership partagé.
Le modèle social de l'École : de Jules Ferry au
numérique, la mise en cause des dogmes
Instruire, socialiser et qualifier sont les trois
grands axes de la mission de l’école québécoise telle
que revue à l’aube de l’ère numérique. Ces axes
ressemblent aux trois missions de l’école républicaine
française, formulées à l’époque de Ferry et
qui perdurent. Dans sa forme classique, la transmission des savoirs est
interrogée par, entre autres, la disponibilité croissante des
contenus et outils numériques. Une certaine modernisation est en voie de
se produire par l’usage d’un projecteur électronique ou
d’un tableau numérique interactif, et l’enseignant qui sait
les utiliser voit sa prestation renforcée. Actuellement, les
« affordances » des contenus et outils numériques en
matière de personnalisation de l’apprentissage comme
d’apprentissage collaboratif, sont peu reconnues car les pédagogies
pour lesquelles ils sont des supports ne sont dans la mire que de quelques-uns.
Tout comme Bassy, nous sommes de l’avis qu’il importe de leur faire
une place à l’école. Nous optons pour la
complémentarité des rapports au savoir de type
assimilatif/transmissif et de type transformatif/créatif et, à
cette fin, la métaphore de Sfard (Sfard, 1998) est
inspirante : l’acquisition de connaissances par voie de transmission
en avant-midi et des activités de participation en
après-midi ! Cette solution binaire est d’ailleurs pratique
courante dans les écoles québécoises à projet
particulier, que ce soit en arts ou en sports.
Autrement dit, pour nous, faire l’école à
l’ère du numérique n’exige pas tant la mise en cause
des dogmes pédagogico-organisationnels que la cohabitation des pratiques.
Trois initiatives dont la durée s’étale sur plus de dix ans
en témoignent : le programme PROTIC où, depuis 1997 et selon
le modèle « une école dans
l’école », les quelque 400 élèves qui
fréquentent une école secondaire de plus de mille
élèves ont leur ordinateur portatif personnel branché
à Internet la journée durant (protic.net) ;
l’initiative de la commission scolaire anglophone Eastern-Township (etsb.qc.ca) qui opère selon le
modèle « mur-à-mur » et met à la
disposition des élèves fréquentant ses écoles un
ordinateur portatif ; l’initiative ÉER que nous avons
mentionnée ci-dessus. Dans les trois cas, les exposés magistraux
ont été réduits, mais non éliminés.
C’est dire que la transformation radicale, souhaitée par Bassy
lorsqu’il affirme qu’ « Il ne s'agit plus de
transmettre des connaissances établies mais de s'engager aux
côtés de l'élève dans la co-construction de savoirs
en constant devenir. », n’est pas observable chez-nous.
Toutefois, nous avons tous été témoins d’interactions
enseignant-élève(s) où la coconstruction de savoirs
devenait évidente. Ensemble et avec d’autres collègues, nous
sommes à bâtir un partenariat de recherche visant à
« franchir le fossé » entre l’apprentissage des
bases et le travail créatif avec des idées. Notre hypothèse
en est une d’alternance entre les deux rives plutôt que l’une
à la suite de l’autre comme le veut la croyance populaire. Ce
partenariat réussira-t-il à résorber, du moins en
différents lieux d’essai, la tension entre ces options et de
manière à favoriser l’engagement intellectuel
d’élèves munis de mobiles dans et hors la classe (Willms et al., 2009),
le développement de compétences en matière de
litérattie (Lebrun et al., 2012) et de translittératie (Frau-Meigs et al., 2011),
l’apprentissage de la création de connaissances dès la
classe primaire ou secondaire ?
Le modèle pédagogique : les missions et le service de
l'enseignant, immuables ?
C’est l’UNESCO (Unesco, 2011) qui suggère la création de connaissances en tant que l’une
de la triade de compétences TIC à maîtriser par les
enseignants, les deux autres étant l’approfondissement de
connaissances et l’alphabétisation technologique. Dans
l’École en réseau, modèle mis de l’avant
par le CEFRIO, fort de son expérience dans l’ÉÉR,
l’approche de coélaboration de connaissances (Scardamalia et Bereiter, 2006),
synonyme de création de connaissances, est un choix pédagogique
qui dispose de ses supports numériques tout comme d’autres
activités de collaboration ou d’usage du numérique à
des fins de transmission plus proches des pratiques courantes des enseignants
comme des élèves. Il revient à l’enseignant de
choisir son point d’entrée, comme s’il avait entre les mains
un origami, pour faire usage du numérique en classe. L’option de
collaborer entre enseignants ou de faire collaborer les élèves,
à des fins de création de contenus/connaissances, repose donc
d’abord sur les enseignants volontaires et les systèmes de support
les entourant. Les textes québécois régissant le travail de
l’enseignant lui laissent cette latitude, mais ceux-ci ne sont pas des
leviers pour l’innovation non plus, et d’importantes tensions sont
prévisibles lorsque le temps sera venu de les transformer.
Le modèle éditorial et commercial : de l'imprimé
au numérique, continuité ou rupture ?
La clientèle locale des éditeurs
québécois est quelque 10 % de celle de la France. De plus, ils
doivent faire approuver leurs manuels scolaires par le Bureau
d’approbation du matériel didactique, qui relève de la
Direction des ressources didactiques (DRD) du ministère de
l’Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS, 2010). Ce
bureau procède à l’évaluation et à
l’approbation du matériel didactique à l’aide de
critères approuvés par le ministre et élaborés en
fonction des orientations et du contenu des programmes édictés par
celui-ci. Ayant des choix de manuels restreints et qui ne reflètent pas
toujours pleinement les orientations ministérielles vu la prudence que
les éditeurs manifestent envers le changement de peur, entre autres, de
perdre de la clientèle, les enseignants du Québec ont moins dans
leur culture d’exercer leur libre arbitre que leurs collègues
français. L’approbation devrait pourtant favoriser la
cohérence avec les orientations. On ne peut que constater une
incohérence du système puisque l’approbation, dans la forme
presque finale ou finale, rend difficile d’exiger de faire marche
arrière car le produit présenté est trop avancé.
Compte tenu des coûts engagés, les gens sont timides dans la non
acceptation pour un petit marché comme le Québec. C’est le
paradoxe de l’œuf ou la poule, et un système qui fait
peut-être l’affaire de tous car suscitant peu de changement. Ou
encore où chacun subit les contraintes de l’autre et se voit
paralysé dans ses tentatives de changements. Pour les maisons
d’édition, il serait possible de présenter d’autres
formes de matériel et ainsi de contourner l’approbation (Beaupré, 2011).
Toutefois, le risque financier est plus grand car le personnel des écoles
ne pourra utiliser les subventions reçues pour les acheter. Une
volonté politique est nécessaire pour briser ce cercle et pour
faire face au lobby des éditeurs... Toutefois, petit à petit, les
éditeurs donnent accès aux versions numériques des manuels
sous format papier, voire en enrichissent le contenu avec des documents
numériques additionnels, mais nous sommes encore loin de faire appel,
massivement, à des contenus éclatés en
« granules » utilisables par agrégation et
structuration en « savoir » que laisse présager
Bassy.
En guise de conclusion ... ou d’ouverture ?
Bref, chez-nous comme ailleurs (Voogt et Knezek, 2008),
se renforce peu à peu la capacité d’intégration des
TIC dans les environnements d’apprentissage de type formel que sont les
classes du primaire et du secondaire. Plusieurs conditions d’innovation
doivent être réunies pour que cette capacité se
développe, et le fait de leur présence en un contexte et à
un moment donnés demeure fragile en tout temps (Turcotte et Hamel, 2008) ; (ISTE, 2009).
Références
BEAUDOIN J., INCHAUSPÉ P.
(2009). L’école éloignée en réseau: bilan et
perspectives. Québec : CEFRIO.
BEAUPRÉ J. (2011). L’ABC des manuels
scolaires au Québec. [En ligne.] http://carrefour-education.qc.ca/files/images/dossiers/ManuelsNumeriques.pdf
COLLINS A., HALVERSON R. (2009). Rethinking education
in the age of technology : the digital revolution and schooling in
America, p. 175, New York: Teachers College Press.
DOREY S. (2012). Les logiciels de visualisation
moléculaire dans l’enseignement des sciences de la vie et de la
Terre : conceptions et usages. Thèse de doctorat, Cachan : ENS
Cachan.
ENGESTRÖM Y. (1987). Learning by expanding: An
activity-theoretical approach to developmental research. Helsinki,
Finland : Orienta-Konsultit.
ENGESTRÖM Y. (2010). From design experiments to
formative interventions. University of Helsinki, Center for Activity Theory and
Developmental Work Research.
FRAU-MEIGS D., DELAMOTTE É., BRUILLARD É.
(2011). Médias, Information et Informatique, des
littératies en question : présentation du projet Limin-R. Les
Cahiers de la SFIC, vol. 6, p.59-62.
ISTE (2009) Essential Conditions : Necessary
conditions to effectively leverage technology for learning, 1p. [En ligne.]
http://www.iste.org/docs/pdfs/netsessentialconditions.pdf?sfvrsn=2.
LAFERRIÈRE T., HAMEL C., ALLAIRE S., TURCOTTE S.,
BREULEUX A., BEAUDOIN J., GAUDREAULT-PERRON J. (2011). L’école
éloignée en réseau (ÉÉR), un modèle :
Rapport synthèse. Québec: CEFRIO. [En ligne.] http://www.cefrio.qc.ca/fileadmin/documents/Rapports/Rapport_EER_2011_Version_finale.pdf.
LEBRUN M., LACELLE N., BOUTIN J. F. (2012). La
littératie médiatique multimodale : De nouvelles approches en
lecture-écriture à l'école et hors de l'école.
Québec, QC : PUQ.
MELS (Ministère de l’Éducation, des
Loisirs et du Sport), Direction des ressources didactiques (DRD) (2010).
L’approbation du matériel didactique. [En ligne.] http://www3.mels.gouv.qc.ca/bamd/Doc/Approbation_materiel_didactique_fr.pdf.
SCARDAMALIA M., BEREITER C. (2006). Knowledge building:
Theory, pedagogy, and technology. In K. Sawyer (Ed.), Cambridge Handbook of
the Learning Sciences. New York: Cambridge University Press? p. 97- 118.
SFARD A. (1998). On Two Metaphors for Learning and the
Dangers of Choosing Just One. Educational Researcher, vol. 27
n°2, p.4-13.
SHEPARD L.A. (2000). The role of assessment in a learning
culture. Educational Researcher, vol. 29 n°7, p. 4-14.
THIBERT R. (2012). Pédagogie + numérique =
apprentissages 2.0., Dossier d’actualité, IFÉ, n°79, p. 1-22.
TURCOTTE S., HAMEL C. (2008). Necessary conditions to
implement innovation in remote networked schools: The stakeholders’
perceptions. Canadian Journal of Learning and Technology, vol. 34
n°1. [En ligne.] http://www.cjlt.ca/index.php/cjlt/article/view/176/172
UNESCO (2011). TIC UNESCO: un
référenciel de compétences pour les enseignants.
Paris : Disponible sur internet : http://unesdoc.unesco.org/images/0021/002169/216910f.pdf
VOOGT J., KNEZEK G. (2008). International handbook of
information technology in primary and secondary education. New York:
Springer.
WILLMS J. D, FRIESEN S., MILTON P. (2009). What did you
do in school today? Transforming classrooms through social, academic and
intellectual engagement. (First National Report). Toronto: Canadian Education
Association. Retrieved from http://www.cea-
ace.ca/publication/what-did-you-do-school-today-transforming-classrooms-through-social-
academic-and-intelle .
|