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Point de vue du comité de rédaction de
STICEF
Si le compte-rendu de
l’enquête sur STICEF se termine sur une note plutôt pessimiste
(quel bénéfice pour les chercheurs une publication dans STICEF),
on peut d’abord être rassuré quant aux opinions
exprimées sur la revue elle-même. STICEF est bien la publication de
référence francophone dans le domaine des EIAH et sa
qualité est attestée. Si des problèmes de reconnaissance
sont exprimés, ils tiennent plus au domaine lui-même,
essentiellement vis-à-vis de l’informatique, qu’à la
revue. Cette dernière permet non seulement de publier, mais aussi
d’être lu, comme l’indiquent les statistiques de consultation.
Suite à cette enquête, nous pouvons préciser les positions
et les travaux en cours du comité de rédaction.
Tout d’abord, le choix du français est confirmé. La revue
va conserver son caractère francophone et la possibilité
d’héberger des articles dans d’autres langues, notamment les
langues romanes, n’est pas retenue. Par contre, il est question
d’offrir des résumés dans d’autres langues que le
français et l’anglais (espagnol, arabe, mandarin ?). La
publication d’articles en anglais ne nous paraît pas utile :
nous préférons éviter le risque d’avoir à ne
traiter que des articles refusés par les multiples supports anglophones
disponibles (laissant ouverte une possibilité d’exception).
Ensuite, tant que nous pouvons assurer sa réalisation, nous conservons le
recueil annuel papier.
S’agissant de la reconnaissance de STICEF, elle l’est par les CNU
(grâce aux élus qui y siègent) en informatique et en
sciences de l’éducation. Il faudrait œuvrer pour garder cette
reconnaissance et en acquérir dans d’autres disciplines
(information-communication, psychologie, sciences du langage...). Pour les
questions d’indexation, outre le DOAJ dans lequel les articles sont indexés, nous allons nous y atteler,
sachant que nous comptons sur l’ATIEF et sur les laboratoires pour
favoriser la reconnaissance du domaine EIAH et améliorer le
référencement de la revue.
Nous allons réfléchir à l’amélioration de
notre politique
éditoriale : équilibre entre les disciplines, gestion des
propositions, modalités d’évaluation. Une suggestion
à l’étude est d’indiquer une discipline dominante
(informatique, psychologie, sciences de l’éducation...) pour les
papiers publiés. Il nous semble difficile, dans le contexte actuel, de
proposer un processus de lecture ouvert à l’exemple du Journal of Interactive Media in
Education (JIME). Bien que peu
de suggestions en ce sens ne nous aient été fournies, on devrait
mieux tirer partie de la publication en ligne (ajouts de liens, de commentaires,
etc.). Nous allons faire quelques essais (ajout de tags, d’annotations,
synthèses, etc.) autour d’articles déjà
publiés.
S’agissant du financement de la revue, le coût à assumer
est celui des déplacements pour les réunions du comité de
rédaction pris en charge par l’ATIEF et les laboratoires. Un
coût important, non comptabilisé, correspond au temps passé
par les membres du comité de rédaction (et par les lecteurs).
Bénéficier à temps partiel d’un secrétariat de
rédaction pourrait alléger le travail d’un certain nombre de
personnes. Des solutions pérennes de financement restent à trouver
(sans doute du côté du ministère, des laboratoires et des
projets de recherche intégrant des coûts de publication dans leurs
demandes de financement).
Si l’anglais est devenu la langue de la recherche, l’éducation et la formation conservent
encore des traits culturels dans lesquels la langue vernaculaire n’est pas
étrangère. Aussi le maintien du français demeure un enjeu.
A nous, dans le paysage mouvant de la recherche, de trouver le meilleur
rôle à confier à la revue STICEF afin qu’elle rende
visibles les travaux des chercheurs en EIAH.
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