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ManUeL,
un profil d'application du LOM pour C@mpuSciences
Brigitte de LA PASSARDIÈRE
Université
Pierre et Marie Curie, LIP6
Pierre JARRAUD
Université
Pierre et Marie Curie, Télé 6-L'UTÈS
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RÉSUMÉ : Dans
cet article, nous présentons ManUeL, le profil d'application
du LOM qui a été élaboré pour
l'indexation des ressources pédagogiques dans le cadre
du projet C@mpuSciences®. Nous justifions les choix qui,
tout en assurant la compatibilité avec LOM, le standard
IEEE sur la description des objets pédagogiques, nous
ont permis de prendre en compte les pratiques et spécificités
de développement en usage au sein de ce campus numérique
et de l'Université en Ligne (UeL). Nous détaillons
le profil ManUeL et présentons Metalab, l'éditeur
de métadonnées implémentant ce profil.
Nous donnons ensuite des exemples concrets d'indexation choisis
dans les ressources de l'Université en Ligne. Enfin,
nous tirons de ce travail quelques conclusions sur l'adéquation
du profil et plus généralement du LOM pour l'indexation
de ressources pédagogiques.
MOTS
CLÉS : ressources pédagogiques, indexation,
métadonnées, normes, standards, LOM, profil
d'application, campus numérique, PCSM, Université
en ligne
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ABSTRACT : In
this paper, we present ManUeL, a LOM application profile,
which has been developed to index learning resources in the
C@mpuSciences® project. We justify the choices made in
order to take into account the context of our community of
practice within "Université en Ligne" (UeL) –
i.e. online university. We also detail the profile which is
fully compatible with LOM, the IEEE standard for learning
objects. We then present Metalab, the metadata editor implementing
this profile and illustrate the use of this metadata set by
means of examples extracted from the UeL resources. Finally,
from this work, we draw some conclusions on the adequacy of
the profile and more generally on the use of LOM for the indexation
of learning objects.
KEYWORDS : learning
object, indexation, educational metadata, norms, LOM, application
profile, online university
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1 Introduction
En 2001 déjà, Erik Duval faisait état de l'avancement
des projets, de l'importance des enjeux et de l'ampleur du mouvement
dans le domaine de la normalisation des technologies éducatives
[Duval01].
Il nous rappelait que la normalisation n'est pas systématiquement
synonyme de restrictions ou de contraintes fortes et nous donnait
comme exemple le cas de la feuille de papier. Ce n'est pas parce
qu'il existe une norme DIN A4 sur
la taille d'une feuille de papier que des contenus variés
ne peuvent pas être imprimés sur cette feuille. Certes,
cette taille ne convient pas forcément à tous les
usages, mais globalement elle est largement répandue et offre
de nombreuses possibilités. Il en va de même pour la
normalisation des objets pédagogiques. La norme fournit un
cadre dans lequel il est possible de trouver de multiples moyens
d'expression, même si tous ne sont pas possibles.
Depuis lors, le mouvement n'a fait que s'amplifier, relayé
en cela par de nombreuses organisations intéressées
par les nouvelles opportunités qu'offre la mise à
disposition de ressources pédagogiques sur le web, et qui
ont beaucoup à gagner d'avoir des normes et des standards
assurant l'interopérabilité des composants et la réutilisation
de ressources [Moore01],
[Auf02],
[Crepuq02],
[Collier02],
[Gtme03],
[EduNet03],
[EduNet04].
De fait, le 12 juin 2002, l'IEEE1
a adopté le premier standard en matière de technologies
éducatives (IEEE 1484.12.1-2002), qui concerne la description
des objets pédagogiques, et qui est plus connu sous le nom
de LOM - Learning Object Metadata [LOM02].
Depuis lors, plusieurs profils d'application basés sur ce
standard ont vu le jour.
Dans cet article, nous présentons le profil d'application
ManUeL - Métadonnées pour les Applications
Numériques de l'Université en Ligne et détaillons
le contexte, les motivations, les choix et leur mise en œuvre
dans le cadre du campus numérique C@mpuSciences. Enfin,
nous tirons quelques conclusions de notre expérience en matière
d'indexation.
2 L'évolution du contexte
2.1 L'Université en Ligne (UeL)
En 1995, des universités membres du Réseau Universitaire
des Centres d’Autoformation (RUCA)
lançaient avec l’appui du Ministère de l’Éducation
et de la Recherche, le projet "Université
en Ligne" (UeL) dans le cadre de l'initiative Premier Cycle
Sur Mesure (PCSM). Il s’agissait
alors d’améliorer l’enseignement du premier cycle
scientifique des universités, en favorisant la prise d’autonomie
des étudiants et en proposant des formations individualisées.
Un des moyens retenus pour y parvenir était l’utilisation
de, ce qu'on appelait alors, les nouvelles technologies d’enseignement
(NTE).
À cette fin, il a été décidé
de concevoir des "modules" d'enseignements
médiatisés qui devraient être accessibles aussi
bien en ligne qu'à partir d'un CD-ROM. Il n'était
pas défini de taille précise pour ces modules, mais
on s'acheminait, sans pour autant en faire une règle de travail,
vers des ensembles de ressources équivalent à environ
30 ou 40 heures de travail étudiant.
On s'interrogeait aussi pour savoir comment les étudiants
et les enseignants pourraient retrouver les ressources multimédias
ainsi créées et y accéder. Un groupe de travail2
s'est alors constitué pour élaborer des recommandations
en matière de granularisation et d’indexation. Il n’était
alors pas encore question de standard de description des ressources
pédagogiques, mais tout au plus d’inclusion, dans les
champs metadata des fichiers html, d’informations destinées
aux moteurs de recherche.
Une première livraison des ressources a eu lieu en mars
1999 lors de l’assemblée générale du
RUCA à Lille. Celle-ci représentait
environ les deux tiers de l’enseignement de première
année d’un DEUG scientifique
pour ce qui concerne les mathématiques, la physique et la
chimie. Depuis lors, la production a continué et de nouvelles
tranches ont été mises en chantier. L’objectif
de couvrir les deux premières années après
le baccalauréat3
est atteint aujourd'hui à 90 % et le spectre des disciplines
s’est élargi avec la réalisation de modules
de biologie.
Actuellement, l'Université en Ligne, c'est 37 modules dédiés
à l'enseignement de ces quatre matières scientifiques,
soient plus de 1200 heures de travail étudiant. Tous les
étudiants de niveau bac+1 et bac+2 inscrits dans un cursus
scientifique peuvent y accéder soit via Internet4,
soit dans des centres de ressources universitaires5
où ils peuvent bénéficier d’un
accès encadré. Dans notre université, cet accès
est vivement encouragé dans la mesure où il est prévu,
dans le planning des étudiants, une heure par semaine pour
travailler spécifiquement en utilisant les technologies de
l'information et de la communication.
2.2 C@mpuSciences®
En 2000, la Direction de la technologie du Ministère de
l’Éducation Nationale et de la Recherche lance le premier
"appel à projets campus numériques
français". Ce programme cherche à favoriser
le développement de nouvelles façons d’enseigner
et à promouvoir l’utilisation des Technologies de l’Information
et de la Communication pour l’Éducation (TICE).
Certains membres du projet UeL-PCSM voient là l'opportunité
de prolonger le travail déjà entamé et soumettent
en partenariat avec le CNED, un projet
de campus numérique dédié aux premiers cycles
scientifiques des universités (et notamment au DEUG
MIAS). C@mpuSciences6
a pour objet de proposer des formations innovantes et tutorées
à destination des étudiants de premier cycle scientifique
en formation initiale et continue. Le campus s'appuie sur des ressources
déjà produites par les partenaires et principalement
celles de l'Université en Ligne (UeL). Il vise à
faciliter l’utilisation de ces ressources et à les
intégrer dans les plates-formes du campus. Il bénéficie
de l'expérience de ses partenaires, seuls ou au sein de différents
réseaux comme la Fédération Interuniversitaire
de l'Enseignement à Distance (FIED)
ou le Réseau Universitaire des Centres d'Autoformation (RUCA).
Il s'attache aussi à mettre en place des types d'enseignement
innovant s'appuyant sur l'utilisation des Technologies de l'Information
et de la Communication pour l'Enseignement (TICE),
comme le DEUG SPAD7
de l'université Pierre et Marie Curie [Jarraud01],
[CazesJarraud04].
Au niveau de l'infrastructure il a été décidé,
pour favoriser la synergie entre les enseignements présentiels
et les enseignements à distance, que les partenaires pourraient
continuer à utiliser les plates-formes dont ils disposaient8.
De ce fait, le campus se doit d'assurer l'interopérabilité
des ressources pédagogiques pour qu'elles puissent être
utilisées sur les différentes plates-formes et ce,
quel qu'en soit le lieu et les moyens de production. Il se doit
aussi d'intégrer les nombreuses ressources développées
dans le cadre de l'Université en Ligne9.
Pour bénéficier pleinement de la richesse de tous
ces développements, il devenait nécessaire de réaliser
l'indexation de toutes les ressources existantes. Un groupe de travail
a été créé à cette fin au sein
de C@mpuSciences. Celui-ci, animé par des spécialistes
des métadonnées, a travaillé en étroite
collaboration avec le groupe de réflexion de l’AFNOR10.
Il avait pour objectif d’établir un cahier des charges
sur l'indexation en prenant en considération, non seulement
les travaux en cours de discussion au niveau international, mais
aussi le contexte de production spécifique de l’Université
en Ligne et de définir un profil d'application du LOM
pour le campus.
En 2001 un financement a été demandé dans
le cadre du deuxième "appel à
projets campus numériques français", pour la
réalisation d’un outil d’indexation qui serait
mis à la disposition de tous les utilisateurs d’UeL
(et non réservé aux seuls partenaires de C@mpuSciences).
C'est cette réalisation et le profil d'application sur lequel
elle s'appuie que nous allons maintenant présenter.
3 Un profil d'application du LOM pour
C@mpusciences
3.1 LOM, un standard pour la description des objets pédagogiques
La décision par l'IEEE d'approuver
le LOM comme standard est une avancée
incontestable pour la mise en commun des ressources pédagogiques.
Pour autant, cela ne règle pas tous les problèmes
en matière de description de ressources pédagogiques,
loin s'en faut. L'élaboration d'un standard est un long processus.
Il s'étale sur plusieurs années et requiert beaucoup
de diplomatie. In fine, c'est le résultat d'un compromis
et en tant que tel il ne peut être satisfaisant dans toutes
les situations. De fait, avant qu'il ne soit accepté en tant
que norme ISO11,
différents pays dont la France ont émis des réserves
et des critiques sur l'adéquation de ce standard avec les
pratiques et les besoins du terrain [Afnor02].
Par exemple C. Viéville et B. de La Passardière, à
propos de leur travail avec des experts de la description de ressources
pédagogiques en vue de leur réutilisation dans des
parcours de formation personnalisés, évoquent les
difficultés rencontrées et formulent des propositions
pour combler des manques et rendre plus opérationnels certains
descriptifs [VievillePassardiere03].
D'autres auteurs se sont interrogés sur ce qu'il convient
de ranger sous le vocable d'objet pédagogique tant la définition
retenue dans le LOM12
peut être objet d'interprétation [Bourda02],
[Friesen03],
[Pernin03].
Mais nous n'entrerons pas ici dans cette problématique. Si
le LOM n'est pas parfait, il a le mérite
d'exister et est aujourd'hui largement répandu dans les communautés
qui se préoccupent d'indexation et d'interopérabilité
des ressources pédagogiques. Nous n'en détaillerons
pas ici les différents éléments et catégories.
Néanmoins, le lecteur pourra dans l'annexe
1 trouver un rappel des principales catégories, se référer
à une présentation synthétique dans [PassardiereGrandbastien03]
ou encore consulter le standard lui-même [LOM02].
Figure 1 : Organisation du schéma de
métadonnées LOM v1.0
Pour résumer, disons que le LOM
est un schéma de métadonnées pour décrire
les objets pédagogiques. Une métadonnée
est une "donnée décrivant des
données" (data about data). Le schéma
de métadonnées du LOM est donc constitué d'un
ensemble de données permettant d'énoncer les principales
caractéristiques d'un objet pédagogique selon différentes
facettes : technique, pédagogique, utilisation, référencement,
droits, relations... Les différents constituants de ce schéma
sont appelés "éléments
de données"(data element)13
ou plus simplement "éléments".
3.2 Qu'est-ce qu'un profil d'application ?
Les modèles de métadonnées que ce soit le
LOM ou le DublinCore [Dcmi04]
ont aujourd'hui acquis de fait une certaine stabilité. Ce
sont des modèles abstraits et des constructions théoriques
qui demandent à être instanciés dans un contexte
particulier. Il s'agit donc d'adapter ces standards pour qu'ils
répondent aux besoins spécifiques et concrets des
utilisateurs. De fait, cela signifie interpréter, raffiner,
étendre ou parfois même simplifier les syntaxes et
les sémantiques. Ce travail d'adaptation décrit par
plusieurs auteurs [DuvalAl02],
[FriesenAl02]
conduit à définir un "profil d'application".
Pour Erik Duval, "un profil d'application
est un ensemble d'éléments choisis parmi un ou plusieurs
schémas de métadonnées et combinés dans
un schéma composite... Son objet est d'adapter des schémas
existants pour constituer un ensemble taillé à la
mesure des exigences fonctionnelles d'une application particulière,
tout en restant interopérable avec les schémas d'origine"14[DuvalAl02].
Adaptation et interprétation jouent donc un rôle primordial
dans l'élaboration d'un profil, mais dépendent pour
une bonne part des environnements culturels et politiques dans lesquels
les applications sont développées.
Pour la Conférence des Recteurs et des Principaux des Universités
du Québec, "un profil d'application
est une sélection d'éléments d'une norme, d'un
standard ou d'une spécification formant ainsi un sous-ensemble
adapté aux besoins des groupes qui l'utilisent. Le sous-ensemble
d'éléments est défini pour fournir un cadre
d'opération" ([Crepuq03],
p. 18). Dans ce même document, on trouve une autre définition
qui s'appuie elle-même sur une proposition de Lynch. Pour
lui un profil d'application est la "personnalisation
d'une norme pour répondre à des communautés
particulières de réalisateurs ayant des exigences
communes en matière d'applications" [Lynch97].
Autrement dit, "un profil d'application
et ses directives insistent sur l'amélioration et l'explication
plutôt que sur la personnalisation ou la modification d'une
norme et cherchent à répondre aux besoins d'une communauté"
([Crepuq03],
p.133). Ce dernier énoncé a le mérite de préciser
clairement l'idée qui doit sous-tendre ces adaptations.
Dans cette même perspective N. Friesen, J. Mason et N. Ward
se basant sur leur expérience en la matière, énoncent
deux recommandations pour définir de nouveaux profils d'application
[FriesenAl02]
:
-
respecter les pratiques existantes pour l'interopérabilité
sémantique,
-
tendre vers l'interopérabilité
sans oublier une bonne part de pragmatisme.
Dans la suite de cet article, nous montrerons comment nous avons
fait nôtres ces différentes recommandations.
3.3 Les profils d'application existants
Comme nous l'avons dit précédemment un compromis
ne peut satisfaire tout et chacun. Les profils d'application sont
là pour répondre aux besoins nationaux, régionaux
ou locaux des enseignants et des apprenants. Des pays comme l'Australie
et le Canada [FriesenAl02],
[CanCore03],
des communautés comme l'European Schoolnet [Celebrate03]
ont défini leur profil d'application et des consortiums comme
l'AICC15
[Aicc02]
ou Ariadne ont établi des correspondances de leurs
éléments avec les éléments du LOM. Devant
ce foisonnement de profils d'application, l'ISO
a lancé une étude pour recenser les implémentations
du LOM existant à ce jour et
analyser comment les communautés s'étaient appropriées
le LOM [Iso03].
Un mouvement est clairement en marche. Voyons donc quelles sont
les grandes caractéristiques de ces profils et quels sont
les choix faits. Tout d'abord, notons qu'on trouve des profils d'application
qui intègrent des éléments en provenance de
plusieurs schémas de métadonnées, tandis que
d'autres sont constitués d'éléments issus d'un
seul schéma (principalement LOM
et IMS16
[Ims01]).
Dans le premier cas, on peut citer le profil australien "The
Learning Federation - TLF application profile", qui reprend
des éléments du LOM, mais aussi de l'Open Digital
Rights Language, de l'EdNa metadata standard ou encore du W3C web
accessibility statements [Tlf02].
Dans le second cas, on trouve le profil d'application canadien CanCore
qui, à l'origine, était un sous-ensemble de l'IMS
metadata set [CanCore03]
et qui a depuis été redéfini comme un sous-ensemble
du LOM. Ces deux profils sont présentés
et comparés dans [FriesenAl02].
Figure 2 : LOM dans un contexte plus général
[Crepuq03]
Il n'est pas possible de reprendre ici tous les profils d'application
basés sur le LOM, ni même
de les énumérer de manière exhaustive, néanmoins
nous voulons en présenter quelques-uns qui sont représentatifs
pour l'essentiel de ce qu'on trouve dans les profils déjà
publiés17.
Le projet Celebrate vise à encourager le partage
et la réutilisation de ressources éducatives à
travers les établissements scolaires d'Europe et donc à
réaliser des économies d'échelle. Pour fédérer
et faciliter la recherche de ces ressources, il a été
défini un profil d'application du LOM.
Contrairement à ce dernier où tous les éléments
sont facultatifs, le profil d'application Celebrate distingue
des éléments qui sont obligatoires et d'autres qui
sont facultatifs. Par ailleurs, ce profil étend le schéma
de métadonnées du LOM
en définissant de nouveaux éléments et de nouveaux
vocabulaires. Les nouveaux éléments concernent notamment
les "principes d'apprentissage" (learning
principles) et les droits d'usage. Le profil d'application Celebrate
comprend 64 éléments (répartis comme dans le
LOM en 9 catégories) parmi lesquels 8 sont obligatoires :
le titre de la ressource, la langue de la ressource,
la description de la ressource, le public concerné,
l'âge du public, l'identifiant de la ressource,
le droit d'usage et les mots-clés.
Le vocabulaire du public concerné par la ressource
reprend 4 valeurs tirées du LOM
(correspondant à auteur, apprenant, gestionnaire, enseignant)
auxquelles sont ajoutées 3 nouvelles valeurs (conseiller,
parent, autre). Pour l'élément "principes
d'apprentissage", il a été défini un
vocabulaire de 10 valeurs (connaissances requises, changement conceptuel,
modèles experts et conseils, complexité du contenu,
représentations multiples, collaboration, schématisation
de la réflexion, raisonnement analogique, validation de compétences,
métacognition)18.
Il a aussi été défini de nouveaux vocabulaires
pour décrire le type d'une ressource, le rôle
des utilisateurs ou encore le contexte éducatif (cf.
annexe 2).
Avec Celebrate, on voit que, pour traduire la réalité
de la communauté éducative européenne au niveau
scolaire, des aménagements ont été adoptés
pour mieux rendre compte de la diversité des cultures et
des pratiques.
La communauté éducative québécoise
s'est, elle aussi, dotée d'un profil d'application pour répondre
à ses besoins. Normetic est un profil d'application
du LOM, compatible avec Dublin Core,
CanCore ainsi qu'avec le "Content Aggregation
Model" de SCORM19.
L'objectif qui a guidé ce travail est de favoriser la création
d'un patrimoine éducatif tout en préservant une expression
simple des informations pouvant répondre aux trois questions
suivantes :
-
quelles sont les caractéristiques de la
ressource ?
-
comment est gérée la propriété
intellectuelle ?
-
comment classer la ressource ?
Pour établir ce profil, il a tout d'abord été
procédé à une analyse de l'adéquation
entre les caractéristiques recherchées (à savoir
l'accessibilité, la durabilité, l'interopérabilité,
la pertinence pédagogique, la collaboration, la réutilisabilité,
la reconnaissance de la propriété intellectuelle,
l'adaptabilité) et les différentes propositions de
description des ressources pédagogiques ([Crepuq03],
p.28). Pour être la plus complète possible, leur analyse
s'est appuyée sur la spécification de l'IMS
qui comporte l'ensemble de métadonnées le plus important
[Ims01].
Comme Celebrate, Normetic a opté pour une
approche directive en rendant obligatoires une vingtaine d'éléments
(dont l'un est "obligatoire conditionnel",
c'est-à-dire qui doit être présent si un élément
donné est renseigné), tandis que d'autres sont recommandés.
Par contre, aucun nouvel élément n'a été
introduit dans ce profil (Figure 3).
Au niveau du Québec, on peut aussi noter que d'autres institutions
comme le LICEF20
ou les CEGEP à distance21
ont eux aussi établi des profils basés dans
ces deux cas sur IMS.
Figure 3 : Fiche signalétique de Normetic
- les 20 éléments obligatoires [Crepuq03]
Ces deux premiers exemples nous permettent déjà de
constater que, dans les contextes d'usage, il a été
choisi d'adopter un cadre plus contraignant que celui proposé
par le LOM en donnant un statut aux
éléments (obligatoire, recommandé, facultatif).
L'OpenCartable22
est un système de gestion de contenus pédagogiques
(LCMS – Learning Content Management
System). Il vise à proposer aux enseignants et à leurs
élèves des "manuels numériques",
structurés selon le standard DocBook [DocBook99].
Ces manuels peuvent être libres d'accès (partage de
contenus) ou sous licence (cas des éditeurs).
L'OpenCartable couvre plusieurs fonctions des Espaces Numériques
de Travail – ENT23
[Ent03],
[KaplanPoutsLajus04]
comme le SSO (Single Sign On),
les services documentaires et les services pédagogiques.
Son développement s'appuie sur des standards tant du point
de vue technologique que des contenus. Ainsi, le profil d'application
OpenCartable est lui aussi basé sur le LOM.
Dans ce profil, certains éléments sont obligatoires
comme le titre, l'identifiant et la nature de la
ressource. Celle-ci décrit la nature documentaire de
la ressource et correspond donc à l'élément
"type" du Dublin Core. Un élément
"discipline" a été explicitement
introduit. De même, il a été introduit un élément
"objectif pédagogique", "prérequis"
et "déroulement". Ces trois éléments
permettent de décrire des scénarios pédagogiques.
Parmi les autres spécificités de ce profil, on peut
noter que les termes pour les mots-clés sont choisis dans
Motbis 3.1, un thésaurus de 1234 termes diffusé
par le CNDP [Motbis03]
et qu'un appariement avec le thésaurus multilingue de l'European
Treasury Browser - ETB24
est à l'étude. De même les termes liés
aux disciplines sont tirés de la liste des disciplines du
CNDP25.
À brève échéance, l'objectif du projet
est de situer l'OpenCartable dans un contexte plus large
et notamment d'opter pour un profil d'application cohérent
et compatible avec les exigences en termes d'obligations de Celebrate.
Sur cet exemple, on voit là encore que, pour répondre
à des besoins spécifiques, il a été
nécessaire d'ajouter de nouveaux éléments,
mais aussi qu'au-delà des particularités, il a été
recherché un rapprochement avec d'autres profils et l'utilisation
de vocabulaire répondant aux besoins d'une communauté
plus large.
3.3.4 Guides d'usages et "bonnes pratiques"
Avec les profils d'application, sont apparus des "guides
d'usage" et des "bonnes pratiques"
[Ims04].
De ce point de vue, le Canada a fourni un important travail avec
le guide de bonnes pratiques de l'ensemble de métadonnées
CanCore, un document de plus de 170 pages, qui interprète
le standard, précise des usages, donne des exemples, décline
des possibilités... [FriesenAl04].
Dans la partie introductive du document, il est donné quelques
bonnes pratiques à garder en mémoire lorsqu'on fait
de l'indexation :
-
se rappeler que la finalité de l'indexation
est la recherche de ressources pertinentes,
-
utiliser les termes les plus spécifiques
possibles,
-
privilégier la pertinence plutôt
que la fréquence,
-
choisir des termes en accord avec les communautés
d'utilisateurs.
Plus généralement, dans les documents de ce type,
on trouvera comment une valeur doit être codée (Figure
4) ou, ce qui est plus complexe, comment un concept doit être
compris. Ainsi le profil d'application Celebrate consacre
toute une section (12 pages) pour préciser quel sens donner
aux différentes valeurs du vocabulaire associé aux
"principes d'apprentissage" et dans quel
cas les utiliser [Celebrate03].
Figure 4 : Exemple d'explications données
à propos de la langue [Celebrate03]
Un autre travail important à mentionner est celui de Carnegie
Mellon qui a établi des "pratiques exemplaires"
(best pratices) pour aider les développeurs de contenus
pédagogiques qui répondent aux spécifications
du modèle SCORM ou qui veulent
transformer des ressources existantes dans ce modèle [Scorm03].
L'existence de ces guides montre bien qu'une norme ou un standard
ne peut se suffire à lui-même, mais que cette démarche
doit être accompagnée et explicitée.
3.3.5 Apports des profils d'application
Ce rapide survol de profils d'application existants nous permet
de constater qu'il se dégage quelques caractéristiques
communes :
-
nécessité d'introduire un degré
d'obligation des éléments (obligatoire, recommandé,
facultatif),
-
nécessité d'ajouter de nouveaux
éléments caractéristiques de l'environnement
d'usage des ressources,
-
nécessité de définir des
vocabulaires plus adaptés aux situations d'apprentissage
et aux contextes institutionnels.
Nom |
Origine |
Base |
Année |
Eléments |
Catégories |
IMS |
US |
- |
1997 |
86
facultatifs |
9 |
SCORM |
US |
IMS |
2000 |
61
facultatifs |
|
CanCore
v1.0 |
Canada |
IMS |
2000 |
61
facultatifs |
8 |
LOM |
IEEE |
IMS |
2002 |
80
facultatifs |
9 |
UK
LOM Core |
UK |
LOM |
2003 |
22
obligatoires |
|
Profil
finlandais |
Finlande |
LOM |
2003 |
13
obligatoires,
10 recommandés |
6 |
Normetic |
Québec |
LOM |
2003 |
20
obligatoires,
12 recommandés,
30 facultatifs |
|
Licef |
Québec |
LOM |
2003 |
62
facultatifs |
8 |
Celebrate |
Europe |
LOM |
2003 |
10
obligatoires
11 recommandés
61 facultatifs |
9 |
Tableau 1 : Schémas de métadonnées
et profils d'application
Le tableau 1 nous permet aussi de constater
:
-
que le nombre d'éléments utilisés
varie d'un profil d'application à l'autre. Comme nous
l'avons vu, certains profils ajoutent de nouveaux éléments,
d'autres estiment par contre que certains éléments
ne sont pas appropriés à leur contexte d'usage.
-
que depuis 2002, le LOM est devenu un standard
de fait largement utilisé. Ainsi, CanCore a été
révisé pour être conforme à ce standard.
C'est donc dans ce contexte et dans une perspective d'interopérabilité
que nos nous sommes situés.
3.4 Des choix pour C@mpuSciences
Comme nous venons de le voir, le LOM
est aujourd'hui largement utilisé tant dans le secteur public
que privé. La question n'est donc plus de savoir s'il faut
s'appuyer ou non sur ce standard, mais davantage de savoir comment
permettre aux différents acteurs impliqués dans le
processus de développement d'une ressource multimédia
de s'approprier ce standard qui, à leurs oreilles, sonne
comme une surcharge de travail, comme quelque chose de rébarbatif
et de contraignant et dont ils ne voient pas l'intérêt.
Pour faciliter ce passage du schéma conceptuel à
la réalité, nous avons adopté un point de vue
pragmatique et une approche méthodologique centrée
sur l'étude des besoins des utilisateurs26
et de la communauté de pratiques à laquelle nous nous
adressions [PassardiereJarraud04].
Tableau 2 : Des besoins à la mise en
œuvre
Nous nous sommes résolument placés dans la perspective
que nous avons énoncée au début à propos
de la définition d'un profil d'application : nous ne cherchons
pas à personnaliser ou à modifier la norme, mais bien
à répondre aux besoins d'une communauté.
Il s'agit de bénéficier de l'interopérabilité
en assurant la conformité au standard LOM
tout en prenant en compte les spécificités et les
méthodes de travail des partenaires de C@mpuSciences.
3.4.1 Choix des éléments
L'étude préliminaire que nous avons menée
auprès des experts et les réunions de travail mises
en place dans le cadre de C@mpuSciences nous ont permis d'analyser
les besoins en termes d'indexation. Nous nous sommes attachés
à respecter au mieux les méthodes de production en
vigueur sans oublier que si beaucoup de nouvelles ressources étaient
à produire, beaucoup avaient déjà été
réalisées. Nous nous devions donc de prendre en compte
l'avenir sans oublier pour autant l'existant. Pour intégrer
la spécificité des pratiques et habitudes de développement
des auteurs de l'Université en Ligne (UeL), nous avons
été amenés à définir un profil
d'application dans lequel des éléments de données
ont été introduits tandis que d'autres ont été
ignorés.
Les ressources développées par les différents
partenaires du campus numérique sont avant tout, voire exclusivement,
des ressources liées à une "discipline"
scientifique. De fait, l'UeL est structurée selon
les disciplines et la page d'accueil du site est le reflet de cette
organisation. Les enseignants et les étudiants ont l'habitude
de faire leurs recherches souvent à partir de ce critère.
Figure 5 : Page d'accueil de l'Université
en Ligne (http://www.uel.education.fr)
Quand le campus décide de développer de nouvelles
ressources, celles-ci doivent s'inscrire dans une discipline et
dans un ensemble cohérent, qui s'appelle un "module".
Celui-ci forme un tout d'un point de vue didactique et est repérable
en tant que tel par son nom. Un module peut être considéré
comme un thème ou une sous-discipline.
Une autre caractéristique qui intervient dans l'approche
spécifique de l'UeL est liée à la notion
d'activité. Quand les experts, les auteurs ou les enseignants
conçoivent de nouvelles ressources, ils déclinent
leurs propositions selon le type des "activités"
offertes aux étudiants : apprendre, observer, s'exercer,
simuler, s'évaluer.
Figure 6 : Exemple d'une ressource vue par
l'étudiant
Ces trois informations (discipline, module, activité) sont
tellement intégrées aux pratiques de cette communauté
qu'elles déterminent en grande partie l'organisation des
ressources à l'intérieur du projet27.
Nous les avons donc intégrées de manière explicite
dans le profil. Cet ajout ne présente pas de problème
du point de vue de la compatibilité avec le LOM.
En effet, le LOM est un ensemble de
métadonnées ouvert, c'est-à-dire dans lequel
il a été prévu des possibilités d'extension
via la catégorie "classification",
dont l'élément objectif (LOM 9.1) précise
l'objet de la classification.
Éléments
de données
ManUeL |
Correspondance LOM |
Catégorie |
Objectif |
Discipline |
9 - classification |
Discipline |
Module |
9 - classification |
Module |
Activité |
9 - classification |
Activité |
Tableau 3 : Éléments introduits
dans le profil ManUeL et correspondance LOM
Dans une étude antérieure sur la faisabilité
d'une indexation à grande échelle, des experts sur
la mise en ligne de ressources et des enseignants qui connaissaient
bien les ressources avaient été interrogés
sur l'adéquation du LOM avec
leurs pratiques [VievillePassardiere03].
Beaucoup avaient éprouvé de la difficulté à
déterminer ce que pouvait être la densité
sémantique (LOM 5.4) sans prendre en compte le contexte
d'utilisation ou le niveau des apprenants. Il en avait été
de même pour la couverture de la ressource (LOM 1.6),
c'est-à-dire l'époque, la culture, la géographie
ou la région couverte par l'objet pédagogique. Cet
élément, pertinent en sciences humaines ou en lettres,
est quasi dénué de sens dans le domaine des sciences.
Nous avons donc choisi d'ignorer ces deux éléments
dans notre profil d'application.
Par contre, il nous semble que les métadonnées ont
un cycle de vie propre, différent de celui de la ressource.
Dans notre contexte, les métadonnées sont renseignées
en plusieurs étapes. Nous avons donc choisi d'ajouter, comme
c'est d'ailleurs préconisé dans les recommandations
françaises [Afnor02],
un statut pour les métadonnées.
Autrement dit, comme dans le profil Normetic [Crepuq03],
nous avons repris la quasi-totalité des éléments
du LOM. Cette option est en grande
partie due au fait que les partenaires du campus numérique
ont depuis longtemps adopté des habitudes de travail qui
permettent de prédéfinir ou d'instancier de manière
automatique un certain nombre d'éléments de données
du schéma. On peut ainsi s'autoriser à garder bon
nombre d'éléments dans le profil sans alourdir le
processus d'indexation. En effet, à partir de l'activité,
il est possible d'inférer une valeur par défaut pour
le type d'interactivité (LOM 5.1), la nature
du contenu (LOM 5.2) ou encore le niveau d'interactivité
(LOM 5.3). Une valeur qui peut, bien sûr, être modifiée
par l'utilisateur. On trouvera dans l'annexe
3 l'ensemble des valeurs prédéfinies dans le profil
d'application ManUeL et les règles permettant de déterminer
ces valeurs.
Contrairement au LOM dans lequel tous
les éléments sont facultatifs, nous avons opté
pour des éléments de données qui sont de statut
obligatoire, recommandé ou facultatif.
Les trois éléments spécifiques du profil (discipline,
module, activité) sont tellement intégrés à
l'univers de travail des concepteurs et des réalisateurs
qu'ils peuvent être renseignés sans aucune difficulté.
Nous les avons donc rendus obligatoires.
3.4.2 Choix des vocabulaires
Pour un certain nombre d'éléments de données,
le LOM définit un "vocabulaire",
c'est-à-dire une liste recommandée de valeurs appropriées.
D'autres valeurs, non présentes dans la liste, peuvent également
être utilisées. Cependant, il est fortement recommandé
d'utiliser les dits vocabulaires car les métadonnées
reposant sur des valeurs recommandées auront un plus haut
degré d'interopérabilité sémantique.
Néanmoins une telle prescription nous éloigne d'un
de nos objectifs, à savoir notre souhait d'être au
plus près des pratiques de nos partenaires. En effet, certains
vocabulaires proposés par le LOM
sont trop généraux et inappropriés pour traduire
les réalités du campus numérique. Prenons comme
exemple le vocabulaire de l'élément de données
contexte (LOM 5.6), qui peut prendre comme valeur :
école, enseignement supérieur, formation, autre.
Considérant que C@mpuSciences concerne exclusivement
des enseignements post-baccalauréat, cette information perd
de sa pertinence et ne peut être discriminante lors de la
recherche d'une ressource. Une solution consiste à établir
un vocabulaire propre à une organisation et à en définir
le ou les termes équivalent(s) dans le LOM,
sachant qu'une telle correspondance n'est pas toujours possible
et qu'elle peut conduire à une perte d'information ou à
une redondance. Pour reprendre l'exemple précédent
sur le contexte, quels que soient les termes du vocabulaire
défini dans le profil d'application ManUeL, ils seront
automatiquement traduits dans le terme englobant de "enseignement
supérieur" du vocabulaire LOM.
Comme cela a été fait dans d'autres profils d'application,
nous avons nous aussi été amenés à définir
de nouveaux vocabulaires (Tableau 4).
Eléments
de données |
Vocabulaire |
Discipline |
Mathématiques,
Physique, Chimie, Biologie |
Activité |
Apprendre,
Observer, S'exercer, Simuler, S'évaluer |
Contexte |
Enseignement
supérieur, premier cycle universitaire, DEUG 1ère
année, DEUG 2ème année, Formation continue28 |
Tableau 4 : Vocabulaires spécifiques
au profil d'application ManUeL
Dans une perspective de normalisation, d'internationalisation et
d'interopérabilité, le choix des vocabulaires est
sans aucun doute un épineux problème loin d'être
réglé. Pour entrevoir l'ampleur de la question on
trouvera, dans l'annexe 2, un tableau comparatif
des vocabulaires retenus par quelques profils d'application pour
décrire le contexte (LOM 5.6). Cet élément
donne lieu à de nombreuses adaptations en fonction du pays,
de l'institution, du niveau de formation, de paramètres liés
à l'environnement socio-culturel... et à lui seul,
illustre bien la difficulté à se conformer aux seules
valeurs recommandées.
3.4.3 Choix des classifications
Cataloguer une ressource consiste aussi à situer la ressource
dans des systèmes de classification reconnus. Parmi les grandes
classifications en usage dans les bibliothèques et les centres
de documentation, on trouve au niveau général la classification
décimale de Dewey (DDC - Dewey
Decimal Classification)29
et la classification décimale universelle (UDC
- Universal Decimal Classification)30.
A un niveau plus spécialisé, on utilise des classifications
liées à un domaine de connaissances comme la classification
de l'AMS31
pour les mathématiques, la classification de l'ACM32
pour l'informatique ou des classifications liées à
une approche spécifique comme l'approche par compétences
du Ministère de l'Éducation du Québec33
et l'approche métier du catalogue de Cursus34.
La plupart sont des classifications hiérarchiques avec une
filiation du générique au particulier.
Pour le profil d'application CanCore, les Canadiens ont
choisi d'utiliser la classification Dewey, car c'est une classification
multilingue (elle existe en français et en anglais), qui
est stable et qui sera maintenue. C'est aussi cette classification
que nous avons retenue parce qu'elle est largement utilisée
dans les bibliothèques universitaires et par les diffuseurs
que nous avons contactés. Il va sans dire qu'il est possible
de cataloguer une ressource selon toute autre classification, mais
nous recommandons au moins de situer la ressource vis-à-vis
de cette classification.
3.5 Le profil d'application ManUeL
Pour résumer disons que ManUeL, le profil d'application
de C@mpuSciences :
-
est compatible avec le LOM
-
comprend trois éléments de données
nouveaux,
-
utilise quelques vocabulaires spécifiques.
Pour ne pas surcharger ce texte, la description complète
du profil avec l'ensemble des éléments de données,
leurs caractéristiques et leur correspondance avec le LOM
a été mise en annexe (annexe 3).
Le profil adopte une philosophie plus contraignante que le LOM,
dans la mesure où certains éléments sont obligatoires
ou recommandés (Figure 7). Par contre,
l'existence d'éléments de données propres au
campus numérique rend possible le renseignement automatique
d'un bon nombre d'éléments. Certains auront une valeur
prédéfinie, d'autres une valeur calculée automatiquement.
La langue de la ressource, par exemple, aura la valeur prédéfinie
"fr" (code associé au français35).
Figure 7 : Organisation du profil d'application
ManUeL selon le statut des éléments (obligatoire,
recommandé, facultatif)
Pour les valeurs calculées de manière automatique,
on distingue celles qui sont calculées en fonction de la
valeur d'une autre élément de données et celles
qui sont attribuées par le système comme l'identifiant
de la ressource. Ainsi, la valeur associée au type d'interactivité
d'une ressource peut être déterminée en fonction
de l'activité proposée : s'il s'agit de "Apprendre",
on est dans ce que le LOM qualifie
de "magistral", s'il s'agit de "S'exercer",
de "actif".
Le tableau 5 montre que l'indexation pourrait
se limiter à renseigner les sept éléments obligatoires
dont cinq sont liés à la phase de conception de la
ressource (discipline, nom du module, activité, titre
et description de la ressource), et deux à sa réalisation
(localisation et format de la ressource). Les autres
éléments obligatoires (identifiant de la ressource,
schéma de métadonnées, coût
et copyright) sont renseignés de manière automatique
via une valeur prédéfinie par le profil d'application
ou attribuée par le système.
Classe
de l'élément |
Nombre
d'éléments |
Élément
à
renseigner |
Renseignement
automatique |
Obligatoire |
11 |
7 |
4 |
Recommandé |
15 |
8 |
7 |
Facultatif |
21 |
14 |
7 |
Tableau 5 : Répartition des éléments
de ManUeL
Pour finir ce paragraphe sur le profil d'application ManUeL,
il est intéressant de le situer vis-à-vis des autres
schémas de métadonnées et notamment du profil
Normetic.
Le tableau 6 montre que Normetic apparaît
plus contraignant que ManUeL puisque le nombre d'éléments
obligatoires y est plus important (presque deux fois plus d'éléments).
Si, dans les deux cas, la description (LOM 1.4) de la ressource
a été rendue obligatoire, les mots-clés
(LOM 1.5) obligatoires dans Normetic, ne sont que recommandés
dans ManUeL. Quant à la version (LOM 2.1)
de la ressource, obligatoire dans Normetic, elle est facultative
dans ManUeL. Mais une analyse élément par élément
est quelque peu biaisée. En effet, si on regarde plus en
détail, l'élément "discipline"
par exemple qui est obligatoire dans ManUeL correspond à
un seul élément, alors qu'il se traduit dans le LOM
par 4 éléments (dans la catégorie "Classification"),
et qu'il figure dans Normetic comme 4 éléments
distincts de la fiche descriptive (Figure 3).
Par contre, rien ne correspond dans Normetic aux notions
de "activité" ou de "module"
que nous avons introduites. In fine, disons que c'est principalement
au niveau de l'activité sous-tendue par la ressource que
se situe la principale différence entre les deux profils.
|
Obligatoire |
Recommandé |
Facultatif |
Dublin
Core |
- |
- |
15 |
OpenCartable |
3 |
- |
37 |
Celebrate |
13 |
9 |
37 |
ManUeL |
11 |
15 |
21 |
Normetic |
20 |
12 |
30 |
LOM |
- |
- |
80 |
Tableau 6 : Positionnement du profil ManUeL
vis-à-vis d'autres ensembles de métadonnées
Comme recommandé dans le commentaire français sur
le LOM [Afnor02],
les deux profils d'application ManUeL et OpenCartable
ont choisi de distinguer deux concepts qui se trouvent être
mélangés dans le LOM
dans l'élément type de ressource pédagogique
(LOM 5.2). Ils distinguent ce qui correspond d'une part, à
la fonction pédagogique de la ressource (cours,
notice explicative, évaluation, examen...) et, d'autre part,
la forme de la ressource (diapositive, figure, animation...)
qui ne saurait être confondue avec le format physique
de la ressource.
Question organisation, les éléments du profil d'application
ManUeL sont répartis comme dans le LOM
ou Normetic en 9 catégories. Mais comme nous le verrons
par la suite ce regroupement n'est pas significatif et ne préfigure
en rien le découpage retenu pour l'éditeur de métadonnées
que nous avons développé.
4 L'implantation du profil
Après avoir défini un profil d'application répondant
à nos besoins, nous nous sommes préoccupés
de le mettre en œuvre. Les principes directeurs retenus pour
la conception et le développement de l'éditeur de
métadonnées ont été les suivants :
-
Avoir une description de la ressource indépendante
et extérieure à la ressource elle-même,
-
S'inscrire dans le mouvement d'interopérabilité
et respecter les standards émergents,
-
Concevoir un outil facile à appréhender
pour les différents acteurs de la production et notamment
pour les auteurs,
-
Disposer de l'outil d’indexation en ligne.
4.1 Des bases pour la réalisation
Une raison importante pour que la description de la ressource soit
extérieure à celle-ci est qu’il n’était
pas question pour nous de modifier les ressources déjà
mises en ligne (l'indexation étant faite a posteriori). Une
autre raison, tout aussi importante, est que nous souhaitons que
la description, c’est-à-dire l'ensemble des métadonnées
associé aux ressources, puisse d'une part être exploitée
par différentes institutions susceptibles de diffuser nos
productions et d'autre part, être téléchargeable
avec la ressource.
L’indexation est une tâche ingrate, non valorisante
et souvent ressentie comme un travail fastidieux. Elle doit donc
être la plus simple et la plus rapide possible pour l’auteur
ou l’expert pédagogique. Lui seul saura décrire
correctement son projet pédagogique, mais il ne faut pas
lui demander de connaître des détails techniques qui
sont ni de son domaine, ni de sa compétence. Pour avoir quelque
chance d'obtenir une indexation effectivement opérationnelle,
il nous a semblé nécessaire de proposer une manière
de faire qui soit à la portée de chacun des acteurs
et que les uns et les autres ne soient pas perturbés par
des informations dont ils ignorent tout et qu'ils sont incapables
de remplir. Par expérience, on sait bien qu'un enseignant
qui vient proposer un thème à développer ne
souhaite généralement pas se préoccuper du
format physique du fichier (LOM 4.1), ni des exigences
techniques (LOM 4.4) nécessaires pour que la ressource
puisse s'exécuter correctement. De même, il sera difficile
au "médiatisateur" de définir
les prérequis pédagogiques ou scientifiques souhaitables
à la dite ressource. Ce bon sens nous a conduit à
concevoir un processus d'indexation organisé en fonction,
non pas des catégories du LOM, mais des différents
acteurs impliqués dans la production d'une ressource. Il
a ainsi été défini un mode guidé
en quatre étapes, chacune correspondant à un des
rôles des acteurs du processus de développement ou
d'indexation, ou encore à une des différentes phases
du processus de mise en ligne d'une ressource. Avant de détailler
ces étapes, rappelons quelques-uns des principes qui ont
sous-tendu ce développement :
-
Hiérarchiser les éléments
en leur attribuant un caractère obligatoire, recommandé
ou facultatif,
-
Faciliter la vie des utilisateurs en se focalisant
sur la vue de données qui les concernent,
-
Favoriser au maximum le remplissage automatique
des éléments par le système, par l'application
d'une règle de calcul, ou l'attribution d'une valeur
prédéfinie,
-
Donner la possibilité d'utiliser des patrons
ou modèles comportant des informations communes à
tout un ensemble de ressources (discipline, nom du module,
affiliation des auteurs...).
- Étape 1 : Auteur (Conception)
À cette étape, l'auteur va renseigner tout ce qui
relève de la description36
du contenu de la ressource et de l'activité pédagogique
qui s'y rattache. Qui mieux que lui, en effet, sait ce que contient
la ressource, quel est son titre, quel est son objectif,
comment elle peut être utilisée... Plus globalement,
il est capable de fournir toutes les informations relevant du point
de vue de l'apprentissage. Il est expert du domaine et sait dire
quels en sont les prérequis, à qui elle s'adresse,
à quelle activité elle correspond...
C'est aussi lui qui peut dire qu'elles sont les relations
qui existent entre cette ressource-là et d'autres ressources
internes ou externes au projet.
- Étape 2 : "Médiatiseur" (Réalisation)
A cette étape le médiatiseur, autrement dit celui
qui réalise concrètement la ressource, précise
quelles sont les caractéristiques techniques de la ressource.
Il sait dire quelles sont les exigences techniques
pour pouvoir utiliser la ressource, quelle est la taille du fichier
à charger ou le type de la ressource développée,
calculer sa durée et donner sa localisation.
C'est aussi lui qui peut préciser et établir les relations
nécessaires pour que la ressource fonctionne.
- Étape 3 : Indexeur (Référencement)
Dans un souci de diffusion des ressources vers un grand nombre
de partenaires, et de réutilisation dans différents
contextes, il est important de se préoccuper du référencement
des ressources en termes, non seulement de métadonnées,
mais aussi de classification. Ce n'est généralement
ni l'auteur, ni le médiatiseur qui se charge de cette tâche.
C'est davantage le rôle du documentaliste ou de toute autre
personne qui cataloguer la ressource dans un environnement plus
large. Il s'agit ici de référencer la ressource vis-à-vis
des principales classifications utilisées dans les bibliothèques
par exemple. Dans le cadre strict de C@mpuSciences, personne
n'est spécifiquement chargé de cette étape,
néanmoins si on veut se préoccuper un tant soit peu
d'interopérabilité et de réutilisabilité,
il est important d'indexer les ressources en utilisant des classifications
largement répandues.
C'est aussi dans cette étape que sont fournies les informations
concernant les données sur les métadonnées
(meta-metadata). Ces dernières sont remplies de manière
automatique.
- Étape 4 : Comité de pilotage (Validation)
A cette étape, il s'agit avant tout de s'assurer, avant
la mise à disposition de la ressource, que l'indexation a
bien été faite et qu'elle est complète. Cette
étape correspond à la validation ultime. C'est en
effet le comité de pilotage qui définit les droits
associés à la ressource et en autorise la publication,
c'est-à-dire la mise en ligne et la diffusion à travers
le réseau des partenaires. C'est aussi lui qui en fixe les
conditions d'utilisation. Pour ce qui est de l'UeL, les droits
d'accès (à quelques exceptions près) ont été
définis une fois pour toutes dans le cadre de l'accord de
partenariat qui lie les différents partenaires.
Le mode guidé en 4 étapes se veut pragmatique,
simple, et proche des habitudes de travail déjà en
place. Son objectif est que chacun n'ait à se préoccuper
que des notions qui lui sont familières et donc de ne renseigner
que des éléments qui sont à sa portée.
Une des conséquences de cette décomposition en étapes
est qu'au niveau de l'interface, organisée selon ce découpage
en étapes, certains éléments sont repris dans
plusieurs pages, même s'ils ne correspondent en réalité
qu'à un seul et même élément de données.
C'est notamment le cas de l'élément contribution
qui permet à chacun des acteurs de s'enregistrer en tant
que contributeur sans se préoccuper des autres. On peut aussi
noter que l'élément statut de la ressource
et l'élément statut des métadonnées
évoluent au cours du processus de mise en ligne et donc qu'ils
se retrouvent de fait dans différentes étapes.
Le mode guidé assure que la description de l'objet
pédagogique est suffisante, sans pour autant intégrer
l'ensemble des possibilités du profil d'application ManUeL
ou du LOM. Il est notamment moins flexible
en termes de répétition d'éléments de
données. Pour pallier cet inconvénient, il a aussi
été développé un mode complet
qui implémente l'ensemble des possibilités du profil
d'application, notamment en matière d'éléments
multi-valués. Dans le cadre qui nous intéresse, nous
avons considéré qu'en général, l'auteur
ne pouvait attribuer à une ressource qu'une seule discipline.
Or, dans certaines conditions particulières, on peut souhaiter
que la ressource figure dans plusieurs disciplines. Cette possibilité
est offerte via le mode complet qui est organisé selon
les catégories du LOM, mais qui de fait est moins aisé
à appréhender pour les non-spécialistes.
Figure 8 : Profil d'application ManUeL -
Vue par étapes
4.2 Des choix techniques
D'un point de vue technique, notre objectif est que l'outil soit
largement diffusé et facilement accessible pour les différents
partenaires du campus. C'est donc bien évidemment vers un
outil disponible sur le web que nous nous sommes orientés.
Pour améliorer la lisibilité de l'ensemble, nous avons
choisi d'avoir des pages dynamiques pour que l'interface s'adapte
aux besoins des acteurs du campus. Dans un souci d'interopérabilité
et comme l'explique Michel Crampes dans son article abordant les
qualités d'une indexation portée par XML
[CrampesAl03],
nous avons, nous aussi et pour des raisons identiques, choisi le
standard XML pour les métadonnées.
Nous disposons donc d'un générateur de code XML
conforme au LOM et d'une base de données
pour faciliter le paramétrage de l'éditeur et les
recherches. La réalisation s'appuie sur les concepts de la
programmation objet. Ainsi chaque élément du schéma
de métadonnées est un objet. Ceci assure l'indépendance
des éléments et permet de fait flexibilité
et réutilisation des objets. Il est alors relativement facile
de générer d'autres interfaces que celles initialement
prévues, puisque celles-ci ne sont de fait que des ensembles
d'objets. On peut ainsi mettre en oeuvre plusieurs points de vue
et diverses approches de développement pour le mode guidé.
Enfin, concernant la gestion des auteurs, on utilise une procédure
d'authentification (login, mot de passe) afin d'établir des
modèles de métadonnées adaptés à
leur profil et pouvoir ainsi instancier un certain nombre d'éléments
du schéma de métadonnées automatiquement.
4.3 Metalab, l'éditeur de métadonnées de
C@mpuSciences
Développé dans le cadre du campus numérique
C@mpuSciences, Metalab met en œuvre le profil
d'application ManUeL. Il a été réalisé
par le centre de production multimédia Ulysse transfert37
de l’université de Bordeaux 1, grâce au financement
du Ministère de l'Education Nationale.
Le logiciel qui tourne sous Unix/Linux, a été entièrement
développé en PHP, un
langage de programmation orienté Web [Lacroix00].
Celui-ci a le mérite d'être un logiciel ouvert (Open
Source Software), et donc à ce titre d'être gratuit
et de bénéficier des travaux de nombreux développeurs
pour l'écriture de fonctions et de bibliothèques.
Facile à mettre en œuvre, il permet de transformer les
pages HTML en leur ajoutant un comportement
dynamique. Par ailleurs, l'accès aux bases de données
est un de ses atouts. Il est tout particulièrement adapté
pour les SGBD du monde du logiciel
libre dont MySQL (paramétrage de l'éditeur).
Néanmoins, afin d'assurer un maximum de flexibilité
et de réutilisabilité à cet éditeur,
il a été choisi d'utiliser la bibliothèque
PHPLib pour son "abstracteur"
de base de données, c'est-à-dire le composant logiciel
qui rend transparent la base de données effectivement utilisée.
Par ailleurs, comme l'éditeur de métadonnées
Metalab doit être capable de lire et de générer
des fichiers de descriptions d'objets pédagogiques au format
XML conformes au standard LOM,
il a été développé un "parseur"
spécialisé qui assure la compatibilité avec
le standard LOM.
Comme nous l'avons expliqué précédemment,
l'éditeur de métadonnées Metalab comprend
un mode guidé et un mode complet, plus un mode
administration.
L'interface du mode guidé propose quatre onglets qui correspondent
chacun à une des étapes décrites auparavant.
La figure 9 présente un extrait de l'étape
Auteur, c'est-à-dire de la partie de l'indexation correspondant
au point de vue pédagogique. On y trouve les éléments
caractéristiques du contexte spécifique de l'Université
en Ligne, à savoir "discipline", "module" et
"activité". Discipline et activité s'instancient
dans un espace de valeurs définies dans le profil d'application.
Sur cet écran, on peut remarquer que certains libellés
sont en gras, d'autres en italique. Cette distinction permet de
repérer aisément les éléments obligatoires
et ceux qui sont remplis de manière automatique, les
autres étant, quant à eux, facultatifs et donc a priori
non renseignés au départ. Ceci n'est pas en complète
adéquation avec les trois statuts affectés aux d'éléments
du profil (obligatoire, recommandé et facultatif). Mais la
mise en forme proposée permet à l'auteur de se focaliser
sur les éléments obligatoires (en gras), et de jeter
un rapide coup d'œil sur les éléments remplis
automatiquement (en italique) pour s'assurer que de leur validité.
Figure 9 : Metalab – Étape Auteur
Toute nouvelle indexation peut être rangée dans un
classeur. De manière générale, il sera créé
un classeur pour chaque "module" présent
dans l'UeL. On aura donc une organisation des fiches descriptives
identiques à celles des ressources proprement dites. La figure
10 présente un état récapitulatif de l'éditeur
de métadonnées Metalab. On trouve en partie basse
de l'écran les classeurs déjà créés
et en partie haute, les dix dernières indexations réalisées.
Pour chacune, outre le titre de la ressource, on trouve des informations
sur l'indexation proprement dite (date, étapes de l'indexation
déjà réalisées...) et des boutons correspondants
aux différentes opérations possibles. On peut ranger
l'indexation dans un dossier, l'éditer, mais aussi la dupliquer
pour servir de base ou de modèle pour une nouvelle indexation
ou encore en voir la traduction XML.
Figure 10 : Metalab – Etat récapitulatif
La figure 11, quant à elle, montre
le début d'un fichier XML compatible avec le LOM correspondant
à la description d'une vidéo. La première ligne
précise qu'il s'agit d'un fichier respectant le schéma
du LOM version 1.0, tandis que les balises <title>, <description>
ou <keywords>, délimitent les informations caractérisant
la ressource décrite (ici, un cours sur l'intégrale
de Riemann).
Figure 11 : Metalab – Fichier
XML compatible LOM
5 Les indexations en cours
L'éditeur de métadonnées Metalab est
aujourd'hui opérationnel. Il est installé sur un serveur
du CINES (Centre Informatique National
de l'Enseignement Supérieur)38
qui est un établissement public national, placé sous
la tutelle du Ministère de la Recherche. Il met à
la disposition de la communauté scientifique de la recherche
publique des moyens informatiques puissants dans le domaine du calcul
numérique et de l’exploitation des bases de données
d’information et de documentation.
L'éditeur de métadonnées est donc disponible
en ligne et peut, bien sûr, être utilisé pour
indexer des ressources pédagogiques autres que celles de
l'Université en Ligne. En accord avec le bailleur de fonds
(le Ministère, à travers les appels d’offres
sur les campus numériques), il est mis à la disposition
des utilisateurs potentiels aux mêmes conditions qu’UeL,
à savoir une utilisation gratuite, sauf quelques cas particuliers.
5.1 L'indexation d'un module de Mathématiques
Nous avons commencé par indexer une trentaine d'heures de
travail étudiant. Pour cette toute première indexation,
nous avons choisi un module de mathématiques, portant sur
le calcul d'intégrales. Celui-ci est en effet assez typique
des modules que nous avons à indexer en termes de volume
et de type d'activités. Il comprend, outre les textes, des
animations, des vidéos, des appliquettes, des exercices,
des images au format gif pour les formules mathématiques,
etc. L'indexation a donné lieu à 75 fiches descriptives
dont 70 pour décrire les ressources de bas niveau (vidéo,
appliquette, suite d'exercices, partie de cours...) et 5 pour décrire
l'ensemble à un niveau plus global (description de l'objet
du module et des principales sous-parties).
Cette première indexation nous a amenés à
définir et à préciser pour le campus quelques
pratiques à adopter pour certains éléments
de données. Est-il par exemple satisfaisant de se contenter,
comme dit dans le profil, du fait que le titre est un texte libre
(chaîne de caractères) ? En effet, à l'usage,
il nous a semblé qu'au regard de la structure déjà
en vigueur au sein de l'Université en Ligne, il était
souhaitable, pour que le lecteur puisse appréhender rapidement
l'objet de la ressource, de structurer quelque peu le titre et ce
notamment afin d'éviter des ambiguïtés ou des
incompréhensions. Que dire en effet d'un titre comme "présentation",
"introduction" ou "guide
d'usage" sachant que chaque module a au moins une ressource
portant un tel titre. Il nous a donc paru judicieux de conseiller
aux auteurs de structurer le titre de la ressource et de ne pas
se contenter de reprendre la première ligne de la ressource.
Cette première prise en main de l'outil nous a aussi permis
de valider le profil d'application ManUeL et d'éprouver
la faisabilité d'une indexation à grande échelle
sur des ressources existantes.
5.2 Le passage à grande échelle
Maintenant, il s'agit d'offrir les conditions pour que le travail
d’indexation soit effectivement assuré. A cet effet,
il a été pris un certain nombre de dispositions allant
dans ce sens :
-
le travail sera rémunéré
soit par des crédits de C@mpusciences (pour la
première tranche déjà livrée), soit
par des financements prévus dans le contrat de production
(pour la seconde),
-
le travail sera fait en collaboration avec le
groupe de pilotage d’UeL pour assurer le respect
du profil d'application et la cohérence de l'ensemble,
-
la priorité sera donnée aux auteurs
pour assurer ce travail d’indexation car ce sont eux qui
connaissent le mieux la ressource et qui sont détenteurs
de la propriété intellectuelle. En cas de refus
ou de non-disponibilité de ces derniers, le travail sera
fait par d’autres intervenants, experts du domaine,
-
le comité de direction de C@ampuSciences
s'est engagé à assurer une formation et à
offrir une aide,
-
tout sera mis en œuvre pour que les fiches
descriptives soient largement diffusées, via des catalogues
de ressources en ligne ou des catalogues spécialisés.
Le travail à accomplir est énorme, car c'est près
de 1200 heures de travail étudiant dans quatre disciplines
principales et de nombreuses sous disciplines que nous avons à
indexer. Les producteurs/partenaires viennent d'horizons variés
et leurs motivations pour un tel travail ne sont pas les mêmes.
Si, avec les modèles de métadonnées et le
calcul des éléments de données, nous avons
tenté de faciliter la tâche pour qu'il ne subsiste
plus que quelques éléments à remplir, il n'en
reste pas moins que chaque module exige un gros travail pour identifier
ce que l'on va indexer (quel est le bon grain pour ce module-là ?),
pour trouver les mots-(qu'est-ce qui caractérise le mieux
la ressource ?), pour formuler une courte description, pour
assurer la cohérence du tout...
On voit bien là tout l'intérêt qu'il y a à
anticiper le travail en amont, c'est-à-dire à se poser
ce type de questions dès la conception de la ressource. Notre
situation aujourd'hui est bien différente, car nous avons
à indexer des ressources développées voilà
déjà plusieurs années. Actuellement, d’autres
modules sont indexés ou en cours d'indexation : un premier
est un module de biologie sur les glucoses qui est riche en images
animées et qui présente une grande richesse dans l'interactivité
; un second est un module de mathématiques qui porte cette
fois-ci sur les espaces vectoriels et qui a été réalisé
à l'université Bordeaux I.
Figure 12 : UeL Biologie – Les
glucides
L'indexation de ces modules nous a permis de constater qu'au-delà
des différences liées à la discipline et aux
activités proposées aux étudiants, nous avions
aussi une méthode de travail différente. En effet,
alors que nous-mêmes avions pris l'habitude de dupliquer une
fiche qui nous semblait assez proche de ce que nous avions à
faire et d'en modifier les seuls éléments propres
à la ressource (titre, mot-clés, localisation, taille...),
cette technique a été jugée trop dangereuse
par d'autres. Ils ont préféré travailler sur
un modèle de métadonnées où seuls les
éléments caractéristiques du module étaient
remplis, quitte à fournir et donc à retaper plusieurs
fois une même information.
6 La diffusion des descriptions
Tout ce travail d'indexation n'a de sens que s'il est mis au service
d'une large communauté et qu'il est exploité par différents
services. Il était donc important de se préoccuper
de la diffusion des fiches descriptives. A cette fin, il a été
mis en place une collaboration avec le CERIMES39.
Le choix de ce diffuseur a été facile pour plusieurs
raisons.
La première est que le CERIMES
est déjà le diffuseur d’Université en
Ligne. Il a une approche de service public. Il est bien implanté
dans le secteur des universités et, en tant que successeur
du SFRS, a une longue expérience
de la diffusion du multimédia scientifique sous différentes
formes. Le CERIMES dispose aussi
d’un excellent catalogue. Bien fourni, il est consulté
par de nombreux collègues ; bien organisé, la
recherche des données y est assez facile.
Une autre raison, plus proche de nos préoccupations d’indexation,
est que le catalogue CERIMES repose
sur une base de données interfaçable avec des fichiers
XML respectant le standard LOM.
De ce fait, nos fiches d'indexation sont, via les fichiers XML,
directement lisibles par l'analyseur LOM
et immédiatement introduites dans la base de données
CERIMES. Qui plus est, il nous
a été possible de demander la création d’un
sous-catalogue spécifique pour les ressources UeL.
Comme on le voit en haut de l'écran (Figure
13), il est possible de limiter la recherche à un sous-catalogue.
Cette possibilité n'exclut pas pour autant le fait que les
ressources sont aussi présentes dans le catalogue général
et qu'il est donc aussi possible de les trouver dans un contexte
plus large.
Un autre avantage de cette interface est que, profitant du fait
que l’Université en Ligne est accessible en ligne,
on trouve dans le cadre "Résultats de
votre recherche", en vis-à-vis du titre de la ressource,
un lien direct vers la ressource40
et donc sur les pages web dans notre cas (Figure
13).Un étudiant ou un enseignant qui cherche une ressource
d’un type donné sur un sujet donné va ainsi
pouvoir non seulement connaître son existence et ses conditions
de diffusion mais aussi l’utiliser directement, à partir
du catalogue. Cet accès direct à la ressource est
rendu possible grâce à la récupération
automatique de l'élément localisation des fiches
d'indexation.
Figure 13 : CERIMES
– Recherche des ressources
Le catalogue permet aussi de voir des renseignements sur le contenu
scientifique, la forme et les utilisations pédagogiques possibles
de la ressource. En cela, il exploite les informations correspondant
à la partie pédagogique du LOM
(catégorie 5).
Figure 14 : CERIMES
– Expertise pédagogique
7 Conclusion
En conclusion nous pouvons dire qu'aujourd'hui nous avons :
-
un profil d'application adapté aux besoins
et aux pratiques adoptées par les différents partenaires
du campus numérique,
-
un éditeur de métadonnées
compatible LOM et générant
des fiches XML. Cet éditeur
est opérationnel et accessible à tous les partenaires
du campus numérique et membres du projet Université
en Ligne,
-
un éditeur de métadonnées
qui, grâce à sa conception orientée objet,
peut être utilisé pour définir d’autres
interfaces et répondre à d'autres besoins.
Le profil d'application répond de manière satisfaisante
aux exigences de notre contexte de travail et respecte les usages
en pratique dans le campus numérique. Ce travail sur la définition
d'un profil d'application est une composante importante de la réflexion
en cours au sein de l'Afnor en vue d'élaborer un standard
français pour l'Éducation Nationale. Il a permis d'une
part, de valider bon nombre des propositions qu'avait formulées
la France lors de la discussion à l'ISO
en vue de l'adoption du LOM comme norme
internationale, et d'autre part d'étudier comment des ressources
conçues, réalisées et utilisées dans
nos universités pouvaient être effectivement décrites.
L'éditeur de métadonnées Metalab peut
sans aucun doute être amélioré, mais il a aujourd'hui
le mérite d'exister et d'être opérationnel.
Il permet de passer d'une définition abstraite à une
réalité tangible. Comme dans tout nouveau développement,
il manque quelques fonctionnalités. On pourrait avoir une
fonction "Ajouter dans tous" qui permettrait
par exemple d'ajouter une nouvelle référence à
tout un ensemble de fiches. En effet, imaginons que l'Université
en Ligne signe un partenariat avec un établissement dans
un pays qui utilise un autre système de catalogage que celui
qui est préconisé. Il est certain qu'il nous serait
demandé d'introduire une référence supplémentaire.
Un autre exemple d'utilisation de cette fonction pourrait être
le changement des conditions d'utilisation des ressources. On pourrait
aussi développer des fonctionnalités qui permettent
d'aller rechercher de manière automatique des informations
comme la taille du fichier, la localisation de la
ressource ou encore d'établir les différentes relations
impliquées par la ressource, comme les relations de type:
est partie de, fait partie de...
Par ailleurs avec ce travail, nous avons acquis un savoir-faire
dans la conduite à terme d'un processus d'indexation de ressources
existantes, sur un volume important de ressources. Plus généralement,
nous avons participé à l'étude internationale
sur l'utilisation du LOM [Iso03]
en soumettant un ensemble de fichiers résultant de l'indexation
des ressources de l'Université en Ligne. Au delà des
choix des éléments dans le profil d'application, il
est clair que pour gagner en interopérabilité et en
partage des ressources, un des problèmes à résoudre
concerne le choix des mots clés et l'adéquation des
lexiques et des thésaurus partageables dans des contextes
fort différents [Friesen04].
Ce travail nous a déjà permis d'avoir une meilleure
lisibilité et un meilleur affichage de l'Université
en Ligne grâce à notre présence dans les catalogues
du CERIMES. Il existe une réelle
volonté politique pour poursuivre et généraliser
le processus d'indexation pour les ressources existantes et les
ressources à développer. De fait, l'indexation devrait
nous permettre de passer à une autre étape, à
savoir la réutilisation de ressources multimédias
granularisées et indexées pour construire (si possible,
de façon automatisée) des parcours de formation individualisés.
Le défi ne sera plus seulement technique, il sera aussi didactique.
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Profile http://www.thelearningfederation.edu.au/repo/cms2/tlf/published/ 3859/docs/Metadata_Application_Profile_1_2.pdf
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in "Ressources numériques, XML et éducation", Revue
"Sciences et Techniques Educatives", Ed. Hermès, Hors série,
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Sites internet
AFNOR : http://www.afnor.fr/
CanCore : http://www.cancore.ca
CERIMES : http://www.cerimes.education.fr
Dublin Core : http://dublincore.org/
EducNet : http://www.educnet.education.fr/
IEEE : http://ltsc.ieee.org/wg12/
ISO SC36 (documents) : http://jtc1sc36.org/doc/index.html
NORMETIC : http://www.profetic.org:16080/normetic/
ULYSSE Transfert : http://www.ulysse.u-bordeaux.fr/transfert/
UeL (Université en Ligne) :
http://www.uel.education.fr
Annexe 1
LOM (IEEE 1484.12.1-2004)
LOM est un schéma de métadonnées
pour les objets pédagogiques comprenant 80 éléments
de données (tous facultatifs) répartis en 9 catégories41.
Ce schéma est un standard IEEE depuis
le 12 juin 2002.
|
Nom
de la catégorie |
Description
de la catégorie et éléments |
1 |
Généralités
(General) |
Cette
catégorie regroupe les informations générales
qui définissent l'objet pédagogique dans son
ensemble.
Eléments : titre, langue, description, mot-clés... |
2 |
Cycle
de vie
(Lifecycle) |
Cette
catégorie décrit l'histoire et l'état
actuel de l'objet pédagogique et des entités
qui ont eu des répercussions sur l'objet pédagogique
lors de son évolution.
Eléments : version, statut, contribution... |
3 |
Méta-métadonnées
(Meta-Metadata) |
Cette
catégorie décrit l'enregistrement de métadonnées
lui-même (et non l'objet pédagogique décrit
par cet enregistrement).
Elle décrit comment cette instance de métadonnées
peut être identifiée, qui a crée cette
instance de métadonnées, comment, quand et avec
quelles références.
Eléments : schéma de métadonnées,
langue des métadonnées... |
4 |
Technique
(Technical) |
Cette
catégorie décrit les spécifications et
les caractéristiques techniques de l'objet pédagogique.
Eléments : format, taille du fichier, localisation,
exigences techniques, notes d'installation, durée... |
5 |
Pédagogique
(Educational) |
Cette
catégorie décrit les caractéristiques
essentielles de l'objet pédagogique en matière
d'éducation et de pédagogie.
Eléments : type d'interactivité, type de
contenu, contexte, temps d'apprentissage, rôle, âge
et langue de l'utilisateur... |
6 |
Droits
(Rights) |
Cette
catégorie décrit les droits de propriété
intellectuelle et les conditions d'usage de l'objet pédagogique.
Eléments : copyright, droits... |
7 |
Relation
(Relation) |
Cette
catégorie définit les liens existants entre
l'objet pédagogique et d'autres objets pédagogiques. |
8 |
Commentaire
(Annotation) |
Cette
catégorie fournit des commentaires sur l'utilisation
pédagogique de l'objet pédagogique ainsi que
des informations sur l'auteur de ces commentaires et leur
date de création.
Cette catégorie permet aux enseignants de partager
leurs appréciations sur l'objet pédagogique,
de faire des suggestions d'emploi... |
9 |
Classification
(Classification) |
Cette
catégorie décrit comment l'objet pédagogique
entre dans un système de classification spécifique. |
Annexe 2
Elément contexte (LOM 5.6) - Vocabulaire dans différents
profils d'application
LOM
|
Celebrate |
Normetic |
ManUeL |
School
Higher education
Training
Other |
Pre-school
Compulsory education
Vocational education
Higher education
Distance education
Adult continuing education
Professionnal development
School libraires
Documentation center
Educational administration
Policy making
Other |
Éducation
primaire
Éducation secondaire
Éducation supérieure
Université premier cycle
Université second cycle
Université troisième cycle
Formation professionnelle
Formation continue
Formation en entreprise
Autres |
Enseignement
supérieur
Premier cycle universitaire
DEUG 1ère année
DEUG 2ème année
Formation continue |
Annexe 3
ManUeL, le profil d'application de C@mpuSciences - Présentation
par étapes
Remarque:
Dans la première colonne :
-
le gras indique que l'élément
de données est obligatoire ;
-
l'italique que l'élément
de données est renseigné de manière automatique
(soit par le système, soit par une valeur prédéfinie).
Dans la seconde colonne :
-
l'italique est utilisé pour les
exemples,
-
la fonte Verdana caractérise les informations
ou valeurs spécifiques de ManUeL.
Étape 1 : Auteur (conception)
Les éléments de cette catégorie sont renseignés
a priori par le ou les auteurs pour décrire et caractériser
le contenu d'une ressource ainsi que son utilisation pédagogique.
Nom
de l'élément |
Informations
sur l'élément |
Discipline |
Statut
: obligatoire
Compatibilité LOM : 9 - classification
Remarque : précise les disciplines scientifiques couvertes
par l'UeL
Type de données : chaîne de caractères
Valeurs spécifiques : Mathématiques, Physique,
Chimie, Biologie |
Module |
Statut
: obligatoire
Compatibilité LOM : 9 - classification
Remarque : nom de l'ensemble de ressources traitant d'un
même sujet, peut-être assimilé à
un thème ou une sous-discipline
Type de données : chaîne de caractères
Exemple : Optique géométrique, intégration,
glucides... |
Activité |
Statut
: obligatoire
Compatibilité LOM : 9 - classification
Remarque : type d'activité pédagogique présente
dans l'UeL
Type de données : chaîne de caractères
Valeurs spécifiques : Apprendre, Observer, S'exercer,
Simuler, S'évaluer |
Titre |
Statut
: obligatoire
Compatibilité LOM : 1.2 – généralités
Remarque : titre explicite de la ressource
Type de données : chaîne de caractères
Exemple : Intégrale de Riemann – Propriétés
: relation de Chasles |
Description/Résumé |
Statut
: obligatoire
Compatibilité LOM : 1.4 – généralités
Type de données : chaîne de caractères
Exemple : Théorème énonçant
la relation de Chasles. Cours hypertexte illustré par
une vidéo |
Mots-clés |
Statut
: recommandé
Compatibilité LOM : 1.5 – généralités
Type de données : liste de mots séparés
par une virgule
Exemple : Intégration, intégrale de Riemann,
relation de Chasles |
Contribution
Rôle
Entité
Valeur |
Statut
: recommandé
Compatibilité LOM : 2.3 – cycle de vie
Remarque : à cette étape, on ne renseigne que
les contributions liées à la conception
Valeurs : chaîne de caractères représentant
un nom ou une institution préenregistré ou sous
forme de vCard
Valeur de rôle : auteur |
Nature
du contenu |
Statut
: recommandé - automatique
Compatibilité LOM : 5.2 - pédagogique
Remarque : déterminé en fonction du type d'activité
Valeurs : sous-ensemble des valeurs du LOM caractérisant
le contenu pédagogique
Valeur prédéfinie : si Apprendre alors texte
; si Observer alors vidéo ; si S'exercer alors exercice
; si Simuler alors simulation ; si S'évaluer alors
auto-évaluation |
Type
d'interactivité |
Statut
: facultatif - automatique
Compatibilité LOM : 5.1 - pédagogique
Remarque : déterminé en fonction de l'activité
Valeurs : comme LOM (actif, magistral, mixte)
Valeur prédéfinie : si Apprendre alors magistral
; si Observer alors magistral ; si S'exercer alors actif
; si Simuler alors mixte ; si S'évaluer alors actif |
Niveau
d'interactivité |
Statut
: facultatif - automatique
Compatibilité LOM : 5.3 - pédagogique
Remarque : déterminé en fonction de l'activité
Valeur : comme LOM (très faible, faible, moyen, élevé,
très élevé)
Valeur prédéfinie : si Apprendre alors très
faible ; si Observer alors faible ; si S'exercer alors élevé
; si Simuler alors élevé ; si S'évaluer
alors moyen |
Difficulté |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 5.8 - pédagogique
Valeurs : comme LOM (très facile, facile, moyen, difficile,
très difficile) |
Durée
d'apprentissage |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 5.9 - pédagogique
Remarque : s'exprime en minutes ; représente un temps
moyen d'apprentissage pour la ressource
Type de données : durée |
Description/Explications
sur l'utilisation |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 5.10 - pédagogique
Type de données : chaîne de caractères
Exemple : Illustration d'un cours par un enseignant |
Prérequis |
Statut
: recommandé
Compatibilité LOM : 9 - classification
Remarque : si le prérequis est disponible sous forme
de ressources UeL, il fera aussi l'objet d'une relation (d'un
point de vue pédagogique)
Type de données : chaîne de caractères
Exemple : UeL : logique, analyse1, fonction Riemann-intégrable |
Langue
de la ressource |
Statut
: recommandé - prédéfini
Compatibilité LOM : 1.3 – généralités
Type de données : chaîne de caractères
Valeur prédéfinie : "Fr" |
Public
cible |
Statut
: recommandé - prédéfini
Compatibilité LOM : 5.5 - pédagogique
Valeurs : comme LOM (enseignant, auteur, apprenant, gestionnaire)
Valeurs prédéfinies : apprenant, enseignant |
Contexte |
Statut
: recommandé - prédéfini
Compatibilité LOM : 5.6 - pédagogique
Valeurs spécifiques : Premier cycle universitaire,
DEUG 1ère année, DEUG 2ème
année, Formation continue
Valeurs prédéfinies : Premier cycle universitaire,
Formation continue |
Tranche
d'âge |
Statut
: facultatif - prédéfini
Compatibilité LOM : 5.7 - pédagogique
Remarque : les ressources UeL sont destinées à
un public d'adultes
Type de données : chaîne de caractères
Valeur prédéfinie : "18-" |
Langue
de l'utilisateur |
Statut
: recommandé - prédéfini
Compatibilité LOM : 5.11 - pédagogique
Type de données : chaîne de caractères
Valeur prédéfinie : "Fr" |
Identifiant |
Statut
: obligatoire - automatique
Compatibilité LOM : 1.1 - généralités
Remarque : identifiant unique généré
par le système
Exemple : UeLv1.0/mathématiques/int/app/2003/1211133 |
Type
de relation |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 7.1 - relation
Remarque : exprime la nature du lien entre cette ressource
et une autre, ce lien caractérisant un point de vue
pédagogique
Valeurs : comme LOM (est partie de, a pour partie, référence,
est référencé par, est basé sur,
est base pour, requiert, est requis par, est format de, a
pour format) |
Ressource
cible |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 7.2 - relation
Remarque : identifiant de la ressource cible d'un lien
Type de données : chaîne de caractères
|
Étape 2 : Médiatiseur (réalisation)
Éléments fournis par la ou les personnes qui médiatisent
la ressource pour caractériser les aspects techniques liés
à son utilisation.
Format |
Statut
: obligatoire
Compatibilité LOM : 4.1 - technique
Valeurs : comme LOM (type MIME)
Exemples : Text/html, video/mpeg, application/x-toolbook |
Localisation |
Statut
: obligatoire
Compatibilité LOM : 4.3 - technique
Remarque : chemin d'accès relatif par rapport à
la racine UeL
Exemple : Uel/mathematiques/integration/int-riemann/chasles.html |
Type
de ressource |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 5.2 - pédagogique
Remarque : exprime la forme documentaire de la ressource
Valeurs : sous-ensemble des valeurs du LOM caractérisant
la forme documentaire de la ressource (valeurs complémentaires
de la nature de la ressource)
Exemples : Diapositive, graphique, tableau |
Structure |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 1.7 - généralités
Valeurs : comme LOM (atomique, collection, en réseau,
hiérarchique) |
Niveau
d'agrégation |
Statut
: facultatif - automatique
Compatibilité LOM : 1.8 - généralités
Remarque : déterminé en fonction de la structure
de la ressource
Valeurs : comme LOM (1, 2, 3, 4)
Valeur prédéfinie : si atomique alors 1 ; si
collection, réseau ou hiérarchie alors 2 |
Contribution
Rôle
Entité
Valeur |
Statut
: recommandé
Compatibilité LOM : 2.3 – cycle de vie
Remarque : dans cette étape, uniquement les contributions
liées aux aspects techniques
Valeurs : liste des contributeurs (nom ou institution préenregistré
ou vCard) – rôle : implémenteur technique,
valideur technique, concepteur graphique |
Version |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 2.1 – cycle de vie
Type de données : chaîne de caractères
|
Taille |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 4.2 - technique
Remarque : taille du ou des seuls fichiers nécessaires
à l'affichage initial de la page exprimée en
kilo-octets
Type de données : chaîne de caractères
|
Durée
(technique) |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 4.7 - technique
Remarque : s'exprime en heures et en minutes ; représente
un temps exécution de la ressource (vidéo, bande
son)
Type de données : durée |
Exigences
techniques
Type
Nom
Version minimum
Version maximum |
Statut
: facultatif - prédéfini
Compatibilité LOM : 4.4 - technique
Type de données : chaîne de caractères
Valeurs : comme LOM (système d'exploitation, navigateur)
Valeurs prédéfinies : tout navigateur, tout
système d'exploitation |
Remarques
d'installation |
Statut
: facultatif - prédéfini
Compatibilité LOM : 4.5 - technique
Type de données : chaîne de caractères
Valeur prédéfinie : Environnement UeL standard |
Autres
exigences |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 4.7 - technique
Type de données : chaîne de caractères
Exemple : Possibilité de lire des vidéos
(Quicktime) |
Statut
de la ressource |
Statut
: recommandé
Compatibilité LOM : 2.2 – cycle de vie
Valeurs : comme LOM (projet, final, révisé,
indisponible) |
Type
de relation |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 7.1 - relation
Remarque : exprime la nature du lien entre cette ressource
et une autre, ce lien caractérisant un point de vue
technique
Valeurs : comme LOM (est partie de, a pour partie, référence,
est référencé par, est basé sur,
est base pour, requiert, est requis par, est format de, a
pour format) |
Ressource
cible |
Statut
: facultatif
Compatibilité LOM : 7.2 - relation
Remarque : identifiant de la ressource cible d'un lien
Type de données : chaîne de caractères
|
Étape 3 : Indexeur (référencement)
Éléments fournis par la ou les personnes habilitées
à cataloguer les ressources dans le cadre du projet et donner
les informations relatives aux méta-métadonnées.
Classification
Objectif
Valeur |
Statut
: recommandé
Compatibilité LOM : 9 - classification
Remarque : permet de situer la ressource par rapport à
des classifications connues ou non, comme la Dewey
Valeurs : comme LOM
Exemple : CDD-(500)Sciences de la nature et mathématiques>
(510)Mathématiques> (515)Analyse> (515.4)Calcul
intégral et équations> (515.43)Calcul intégral |
Contribution
Rôle
Entité
Valeur |
Statut
: recommandé
Compatibilité LOM : 2.3 – cycle de vie
Remarque : dans cette étape, uniquement les contributeurs
liés aux aspects propres à l'indexation (référencement
et métadonnées)
Valeurs : liste des contributeurs (nom ou institution préenregistré
ou vCard) ayant un rôle associé aux aspects de
contrôle (contrôleur) |
Identifiant
des métadonnées |
Statut
: facultatif - automatique
Compatibilité LOM : 3.1 – méta-métadonnées
Remarque : identifiant unique généré
par le système en fonction de l'identifiant de la ressource
Exemple : UeLv1.0/mathématiques/int/app/2003/1211133 |
Schéma
de métadonnées |
Statut
: obligatoire - prédéfini
Compatibilité LOM : 3.3 – méta-métadonnées
Remarque : version en cours du schéma de métadonnées
Valeur prédéfinie : UeLv1.0 |
Langue
des métadonnées |
Statut
: recommandé - prédéfini
Compatibilité LOM : 3.4 – méta-métadonnées
Type de données : chaîne de caractères
Valeur prédéfinie : "Fr" |
Contribution
Rôle
Entité
Valeur |
Statut
: recommandé
Compatibilité LOM : 3.2 – méta-métadonnées
Remarque : à cette étape, uniquement les contributions
liées aux métadonnées et au référencement
Valeurs : liste des contributeurs (nom ou institution préenregistrés
ou vCard) – rôle : créateur |
Étape 4 : Comité de pilotage (validation)
Éléments fournis par la ou les personnes qui valident
l'ensemble des descriptions et qui précisent les droits et
usages autorisés en le cadre du projet.
Coût |
Statut
: obligatoire - prédéfini
Compatibilité LOM : 6.1 - droits
Valeurs : comme LOM
Valeur prédéfinie : "Non" |
Copyright |
Statut
: obligatoire - prédéfini
Compatibilité LOM : 6.2 - droits
Valeurs : comme LOM
Valeur prédéfinie : "Non" |
Description/Conditions
d'utilisation |
Statut
: facultatif - prédéfini
Compatibilité LOM : 6.3 - droits
Type de données : chaîne de caractères
Valeur prédéfinie : Conditions générales
UeL - Diffuseur CERIMES |
Statut
des métadonnées |
Statut
: facultatif - prédéfini
Compatibilité LOM : 9 - classification
Valeurs spécifiques : en cours, final, validé
Valeur prédéfinie : final |
Contribution
Rôle
Entité
Valeur |
Statut
: recommandé
Compatibilité LOM : 2.3 – cycle de vie
Remarque : à cette étape, uniquement les contributions
liées à la validation
Valeurs : liste des contributeurs (nom ou institution préenregistrés
ou vCard) – rôle : éditeur, valideur |
A
propos des auteurs
Brigitte de La PASSARDIERE est maître
de conférences à l’Université Pierre
et Marie Curie (Paris 6) et membre du Laboratoire d'Informatique
de Paris 6 (LIP6). Elle a soutenu une thèse et une habilitation
à diriger des recherches en informatique dans le domaine
des Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education
(TICE). Instigatrice des colloques "Hypermédias
et Apprentissages", elle travaille aujourd'hui plus particulièrement
sur les normes et standards à mettre en œuvre pour les
ressources pédagogiques en ligne.
Adresse : 8 rue du Capitaine
Scott, 75015 PARIS
Courriel : brigitte.de-la-passardiere@lip6.fr
Pierre JARRAUD, ancien élève
de l’École Normale Supérieure, est maître
de conférences à l’Université Pierre
et Marie Curie, membre de l’Institut de Mathématiques
Jussieu. Il a soutenu une thèse en Mathématiques sur
le théorie des nombres. Depuis 1985, il s'est fortement impliqué
dans les utilisations pédagogiques de l’informatique
et du multimédia pour encourager de nouvelles formes d’enseignement.
Il est actuellement directeur du centre de télé-enseignement
Télé-Sciences 6 et du campus numérique C@mpusciences.
Il est aussi chargé de mission Formation Ouverte et A Distance.
Adresse : 12 rue Cuvier, 75005
PARIS
Courriel : jarraud@math.jussieu.fr
[1] Institute of Electrical
and Electronics Engineers, Inc.
[2] Groupe animé
par Alain Cousquer (Université de Lille 1).
[3] Du fait du passage
au LMD le terme "premier cycle sur mesure" a été abandonné,
mais l’esprit et les objectifs restent.
[4] http://www.uel.education.fr
[5] À l’université
Pierre et Marie Curie – Paris 6, ce centre s’appelle
L’UTÈS - L’Utilisation des Technologies Éducatives
en Sciences (http://www.lutes.upmc.fr).
[6] Universités
membres de C@mpuSciences : Besançon, Bordeaux 1, Grenoble
1, Lille 1, Marseille 1 et Paris 6 (cette dernière
assure la coordination du campus numérique).
[7] DEUG Semi Présentiel
A Distance.
[8] Campus virtuel d'Archimède,
Campus électronique du CNED, Learning Space d'IBM/Lotus,
WebCT, Ulysse/Oracle.
[9] Environ 1200 heures
d'enseignement en ligne, soit plus de 130 000 fichiers.
[10] Association Française
pour la Normalisation - Commission de normalisation "Technologies
de l'information pour l'éducation, la formation et l'apprentissage
(CN36) dont un groupe d'experts (GE4) travaille plus spécialement
sur les métadonnées pour les ressources pédagogiques
(MLR – metadata for learning resources).
[11] International
Organization for Standardization.
[12] "Au sens de ce
standard, un objet pédagogique est défini comme toute
entité, numérique ou non, qui peut être utilisée
pour l'éducation, la formation et l'apprentissage" [LOM02].
[13] Nous aurions tout
aussi bien pu utiliser la terme "champ", "attribut", ou "descriptif",
mais nous avons préféré garder le terme retenu
dans le standard.
[14] "An application
profile is an assemblage of metadata elements selected from one
or more metadata schemas and combined in a compound schema. Application
profiles provide the means to express principles of modularity and
extensibility. The purpose of an application profile is to adapt
or combine existing schemas into a package that is tailored to the
functional requirements of a particular application, while retaining
interoperability with the original base schemas" [DuvalAl02].
[15] Aviation Industry
CBT Committee.
[16] IMS Global Learning
Consortium Inc. (Instructional Management Systems).
[17] Dans la suite,
les éléments de données figurant dans le LOM
seront mis en italique.
[18] Prior knowledge,
conceptuel change, expert models and guidance, complexity of the
content, multiple representations, collaboration, visualisation
of thinking, analogical reasoning, skill training, metacognition.
[19] Sharable Content
Object Reference Model.
[20] http://www.licef.teluq.uquebec.ca/fr/index.htm
[21] http://cegepadistance.ca/
[22] L'OpenCartable
est une version "open source" du i-cartable, précédemment
développé par la société Editronics
Education.
[23] http://www.educnet.education.fr/equip/ent.htm
[24] http://www.eun.org/eun.org2/eun/en/etb/content.cfm?lang=en&ov=7208
[25] http://www.cndp.fr/standards/metadonnees/outils/formulaire2.asp?total=1
[26] Le temps, les
moyens et les priorité pour mener à bien ce travail
ne nous ont pas permis de procéder ni à une analyse
des besoins plus formalisée, ni à une mise en forme
des éléments recueillis lors de l'étude préliminaire.
[27] A tel point qu'on
retrouve même ces informations dans le chemin d'accès
aux ressources.
[28] Dans le cadre
de la réforme universitaire en cours, le vocabulaire de cet
élément devra être ajusté pour prendre
en compte les différents niveaux du LMD (Licence-Master-Doctorat).
[29] http://www.oclc.org/dewey/
[30] http://www.udcc.org/
[31] http://www.ams.org/msc/
[32] http://www.acm.org/class/
[33] http://www.meq.gouv.qc.ca/ens-sup/ens-coll/program/treparti.asp
[34] Répertoire
international de la formation à distance - http://cursus.edu/
[35] Norme pour le
code des langues : ISO 639-1 (code sur 2 lettres)
[36] Dans tout ce qui
suit, les mots qui correspondent à des éléments
de ManUeL seront en italique et nous ne reprendrons pas l'équivalent
du LOM (voir annexe 3 pour cela).
[37] CédricTondeur,
chef de projet à la cellule d'ingénierie de formations.
[38] Ce centre, situé
à Montpellier, fait suite au CNUSC (Centre National Universitaire
Sud de Calcul) - http://www.cines.fr/
[39] Le CERIMES (CEntre
de Ressources et d'Informations sur les Multimédias pour
l'Enseignement Supérieur) qui a succédé au
SFRS (Service du Film de Recherche Scientifique), est un organisme
créé en 1954 sous la tutelle de la Direction de la
technologie du Ministère de la Jeunesse, de l'Education Nationale
et de la Recherche. Il est associé au Centre National de
Documentation Pédagogique (CNDP).
Ses activités sont multiples :
-
offrir un catalogue de ressources numériques
pour l'enseignement supérieur,
-
diffuser sur différents supports : VHS,
CD ROM, DVD et via le web,
-
produire des documents audiovisuels et multimédias
susceptibles d'aider professeurs et étudiants de l'enseignement
supérieur,
-
informer sur les dispositifs de formation à
distance de l'enseignement supérieur,
-
offrir les services d'une banque d'images, ainsi
que des prestations de service dans les domaines audiovisuels,
multimédias, Internet.
Il assure en outre la maîtrise d'œuvre de Canal-U "la
télévision des universités sur le web".
Site : http://www.cerimes.education.fr
[40] Cette facilité
n'est bien sûr possible que si le résultat de la recherche
n'est pas un média (film, livre...) qui nécessite
un envoi ou un paiement de droits.
[41] Traduction libre
de AILF et document de travail du groupe AFNOR-CN36
|